L’alternance associe un enseignement théorique dispensé dans un établissement à une pratique professionnelle au sein d’une entreprise. Longtemps cantonnée aux métiers manuels, elle couvre aujourd’hui un spectre très large de formations allant jusqu’au Bac +5 : CFA, BTS, licence et masters professionnels, diplômes d’ingénieur et d’école supérieur de commerce. UN SALAIRE ET PAS DE FRAIS SCOLAIRES Si l’alternance a un coût, celui-ci n’est pas à la charge de l’étudiant. C’est l’entreprise d’accueil et l’État qui cofinancent la formation. Il existe deux formes de contrats différents : le contrat d’apprentissage financé par la taxe d’apprentissage et le contrat de professionnalisation, pris en charge par les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). Le premier permet d’obtenir un diplôme, le second, une qualification professionnelle reconnue. Un contrat d’apprentissage dure généralement deux ans avec, au minimum, 400 heures de formation par an. Un contrat de professionnalisation s’étend, lui, entre six et vingt-quatre mois pour un minimum de 150 heures de formation. Si la rémunération d’un étudiant en contrat de professionnalisation est plus élevée, le salaire d’un apprenti est exonéré de charges : son net équivaut ainsi au brut. Allier formation et expérience, c’est le pari gagnant du système de l’alternance ! L’alternance associe un enseignement théorique dispensé dans un établissement à une pratique professionnelle au sein d’une entreprise. Longtemps cantonnée aux métiers manuels, elle couvre aujourd’hui un spectre très large de formations allant jusqu’au Bac +5 : CFA, BTS, licence et masters professionnels, diplômes d’ingénieur et d’école supérieur de commerce. • Un salaire et pas de frais scolaires Si l’alternance a un coût, celui-ci n’est pas à la charge de l’étudiant. C’est l’entreprise d’accueil et l’État qui cofinancent la formation. Il existe deux formes de contrats différents : le contrat d’apprentissage financé par la taxe d’apprentissage et le contrat de professionnalisation, pris en charge par les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). Le premier permet d’obtenir un diplôme, le second, une qualification professionnelle reconnue. Un contrat d’apprentissage dure généralement deux ans avec, au minimum, 400 heures de formation par an. Un contrat de professionnalisation s’étend, lui, entre six et vingt-quatre mois pour un minimum de 150 heures de formation. Si la rémunération d’un étudiant en contrat de professionnalisation est plus élevée, le salaire d’un apprenti est exonéré de charges : son net équivaut ainsi au brut. Vous ne savez pas quoi faire de votre vie ? C’est normal et vous avez encore le temps ! Ainsi, n’hésitez pas à prendre une année sabbatique - une “gap year” - et partez à l’étranger. Pour parfaire votre apprentissage de la langue, privilégiez l’immersion totale au sein d’une famille d’accueil avec des cours quotidiens. www.unosel.org - www.ef.com.fr - www.kaplaninternational.com Si vous souhaitez débuter vos études à l’étranger, assurez-vous de l’équivalence de votre diplôme. Ce peut être une stratégie payante puisque, selon les domaines, vous évitez ainsi les sélections drastiques en France. Et, une fois votre bachelor en poche, vous pourrez plus facilement intégrer un second cycle prestigieux en France. Vous pouvez également partir à l’étranger après une licence. C’est à ce niveau qu’il existe le plus de correspondances entre les formations françaises et étrangères. Les écoles et universités ont généralement des accords de mobilité mais vous pouvez aussi partir hors dispositif. Vous pouvez aussi prendre une année de césure pour réaliser une mission de volontariat, un roadtrip ou un voyage spécial Programme Vacances Travail (PVT) qui permet aux 18-30 ans de voyager et travailler librement pendant un an dans seize pays : Canada, Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Argentine, Hong-kong, Taïwan, Chili, Colombie, Mexique, Brésil, Uruguay, Russie, Pérou, Belgique. Et vous pouvez changer d’employeur autant de fois que vous voulez. http://pvtistes.net Renaud Muselier Président de la Région Comment aider les lycéens à mieux choisir leur orientation ? Ma volonté, c’est de mettre à disposition des données pratiques, accessibles et claires sur les filières stratégiques régionales, sur les mutations économiques en cours ou à venir, sur les évolutions technologiques et les métiers qui recrutent, ceux qui sont en tension, sur les besoins en compétences des entreprises, sur les formations existantes… C’est tout cela que les jeunes attendent et c’est ainsi que nous pourrons mieux les aider à préparer leur avenir et à construire leur projet professionnel. Quelles mesures proposez-vous pour informer les jeunes sur les métiers ? Concrètement, nous avons créé un numéro de téléphone accessible à tous et gratuit. Cette plateforme téléphonique est accessible au 0 800 600 007*. Notre portail internet www.orientationsud.fr est également très utile. Nous l’avons développé pour qu’il s’adresse à de plus larges publics, avec de nouvelles fiches métiers, plus adaptées. Quels sont les pôles économiques d’excellence dans la région qui ont besoin de jeunes bien formés ? Je dis aux jeunes de s’intéresser aux énergies de demain, aux smart technologies, à l’économie de la mer, au secteur de la « silver économie ». Nous sommes aussi très forts dans la santé, les thérapies innovantes. Et bien sûr, les industries du futur avec notamment l’aéronautique et le spatial. Le tourisme naturellement, les industries créatives, et tout ce qui concerne la naturalité et le bien-être. Nous avons beaucoup de filières stratégiques, qui sont porteuses des métiers d’aujourd’hui et des nouvelles compétences de demain. Nous faisons découvrir les formations qui y conduisent. Les jeunes ne doivent pas hésiter à s’engager dans ces voies et je les y encourage. * 0 800 600 007 – gratuit et confidentiel, tous les jours de 9h à 19h sauf vendredi de 9h à 13h Yan Grasselli Directeur du BBA in Global Management de SKEMA Business School Qu’est-ce que le programme BBA ? Un programme en bac +4, fortement inspiré du système nord-américain qui est le standard international et dispensé uniquement en anglais (avec une remise à niveau possible). Il comprend un à deux ans d’expatriation hors du campus d’origine : soit à Sophia Antipolis, soit à Raleigh en Caroline du Nord (USA), soit à Belo Horizonte (Brésil). Les programmes sont fortement similaires entre les trois pays. Un étudiant étranger peut donc réaliser sa formation sur nos campus aux Etats-Unis et au Brésil et obtenir un diplôme français. L’international, c’est la valeur ajoutée de SKEMA ? On promeut la mobilité internationale. L’avantage des Campus SKEMA, c’est ce que ce sont nos bâtiments et nos équipes. On facilite la mobilité et on garantit la destination. Nous sommes présents à Raleigh (USA), Belo Horizonte (Brésil), Suzhou (Chine) et désormais Le Cap (Afrique du Sud). Ces campus sont tous implantés dans des technopôles pour offrir plus d’opportunités aux étudiants. Nous avons également des échanges académiques classiques avec près de cent universités étrangères et des accords de doubles diplômes. Quels sont les événements de 2020 ? Le programme BBA fête ses 30 ans ! A l’époque, il y avait deux spécialisations : ingénieur à l’international et biologie marine. Et en septembre, nous lançons une formation “Augmented intelligence’ ouverte aux étudiants scientifiques. Il y aura deux ans à Sophia avec des maths, de l’informatique et de la gestion, puis deux ans à Raleigh pour appliquer ces compétences à l’entreprise. L’idée n’est pas de concurrencer les écoles d’ingénieurs mais de mieux outiller les futurs managers.