Département 06 Département06 Le mag'#24 - Printemps 2024

Ce printemps 2024 marque le début de l’aventure olympique avec le Relais de la Flamme, laquelle traversera le territoire maralpin le 18 juin prochain. Portée par des figures emblématiques de notre département et accompagnée d’une pléthore d’animations, cette journée sera un formidable moment de partage et de convivialité pour les Maralpins. L’implication du Département des Alpes-Maritimes confirme l’engagement sans faille de la collectivité en faveur d’une pratique sportive toujours plus développée et inclusive au profit de l’ensemble des publics (collégiens, jeunes actifs, seniors, personnes en situation de handicap…). Un Département engagé pour le sport pour tous et partout, de la pratique amateure au plus haut niveau à l’instar de la TEAM 06 qui défendra les couleurs de notre territoire lors des Jeux de Paris, tout en passant par le sport scolaire ou le sport adapté. Terre de sports 365 jours par an, les Alpes-Maritimes constituent un terrain de jeux exceptionnel : de grands événements rythmeront également l’agenda azuréen dont l’arrivée du Tour de France et la nouvelle édition des Cols Connectés qui débutera le 1er mai 2024. Si le sport sera mis à l’honneur dans ce 24e numéro, la solidarité qui motive l’action départementale tiendra, encore une fois, une place centrale. Au lendemain du Salon International de l’Agriculture et dans un contexte de vive colère des agriculteurs, le Département soutient le monde agricole. Au cœur de ce magazine, un dossier spécial présentera les différentes aides déployées par la collectivité pour aider et accompagner cette profession ô combien essentielle pour notre société. Toujours sur fond de solidarité, découvrez les grandes opérations accompagnées par l’Agence 06 sur l’ensemble du territoire ou encore les dernières innovations sociales de la collectivité. Département engagé dans un combat écologique de longue haleine, ce Mag reviendra sur le projet ambitieux de rénovation du parc d’éclairage public maralpin à l’horizon 2028 visant à économiser l’énergie et préserver la biodiversité ainsi que sur les dernières actualités en matière d’aides GREEN Deal. Nous ne pouvons viser plus haut, nous ne pouvons devenir plus forts ou écrire un futur durable pour les générations à venir qu’en faisant preuve de solidarité. Charles Ange Ginésy Président du Département des Alpes-Maritimes

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Violences physiques, psychologiques, négligences… l’ADRET recueille et traite les signalements de mineurs en danger, avant de les orienter vers les services compétents. Une antenne départementale essentielle pour lutter contre la maltraitance de l’enfance. En ce début d’après-midi, la journée bat son plein à l’Antenne Départementale de Recueil, d'Evaluation et de Traitement des informations préoccupantes. C’est ici, dans ce service situé sur le site du CADAM à Nice que sont centralisés tous les signalements d’enfants en danger dans les Alpes-Maritimes. « Nous avons traité 6 700 informations l’an dernier, 35 par jour en moyenne, un chiffre considérable lorsque l’on sait que les écoles sont restées fermées pendant trois mois », confie Lelia Vecchini, responsable de l’ADRET. Tout au long de la semaine, du lundi au vendredi, 12 agents de l’Adret s’affairent à collecter, trier et analyser les alertes portant sur des mineurs de moins de 18 ans, victimes de violences psychologiques, physiques ou sexuelles et/ou en voie de radicalisation. Une mission sensible de prévention et de lutte contre la maltraitance, qui se déroule selon un protocole bien établi. Chaque alerte est d’abord reçue et enregistrée par le secrétariat avant d’être communiquée à l’une des trois travailleuses sociales de l’équipe. « On recherche des infos complémentaires, en vérifiant sur notre logiciel métier si la famille a déjà eu recours, par exemple, à une aide sociale à l’enfance ou une aide financière », précise Muriel Nadolny, adjointe à la responsable. Pour collecter un maximum de données, de multiples échanges sont mis en place en parallèle avec les différents partenaires, police et gendarmerie, éducation nationale, associations, établissements médicaux et hospitaliers, parquets (Nice et Grasse), et, si nécessaire, des services sociaux d’autres départements ou à l’international. Un véritable travail de réseau pour sécuriser au maximum le dispositif. « Car la moindre erreur peut être fatale », insiste Lelia Vecchini. Evaluer l’urgence L’information est ensuite qualifiée selon son degré de gravité : sans objet, simple, préoccupante -la plus courante-, ou signalement, pour des faits pouvant revêtir un caractère pénal. Différentes mesures d’accompagnement peuvent être dès lors instaurées en fonction des besoins. A 13 ans, Nora* a déjà été internée en psychiatrie, et présente de multiples troubles du comportement. Une Aide éducative à domicile (AED), portée par la Maison des Solidarités Départementales, a été mandatée pour intervenir au sein de sa famille, et l’accompagner dans les difficultés rencontrées au quotidien. Signalée par un établissement hospitalier, Héléna, 17 ans, dénonce des faits de violence de la part de son beau-père. Après analyse de sa situation, son cas est évalué préoccupant. « La famille entière sera soumise à une évaluation durant trois mois par une équipe de travailleurs sociaux pluridisciplinaire », explique Muriel Nadolny.