Département 06 Département06 Le mag'#25 - Eté 2024

Si notre Département pouvait parler, que dirait-il ? Du bleu azur de la Méditerranée au ciel étoilé exceptionnel du moyen et haut pays, des sentiers du littoral aux sommets blancs des montagnes, notre territoire a mille et une histoires à raconter. Il nous parle de son patrimoine naturel unique à travers ses 6 500 kilomètres de randonnées que vous pourrez (re)découvrir au travers du tout nouveau guide Randoxygène dédié à l’itinérance ou au cœur des parcs naturels départementaux, véritable invitation à la contemplation et au ressourcement. Il nous parle de ses traditions et de sa culture dont vous pourrez profiter tout l’été avec plus de 500 spectacles organisés par le Département, aux quatre coins du territoire, dans le cadre des événements culturels. Il nous parle de solidarité, ADN de notre collectivité qui s’exprime aussi bien par le soutien indéfectible apporté aux communes dans la concrétisation de projets nécessaires à la vie de la cité que par l’accompagnement des personnes les plus fragiles ou rencontrant des difficultés. Si notre territoire nous révèle bien des secrets, il nous rappelle aussi sa fragilité. C’est pourquoi le Département des Alpes-Maritimes s’engage plus que jamais à protéger les trésors inestimables dont regorge notre terre. Ce 25e numéro du Mag reviendra notamment sur les projets ambitieux et novateurs développés par la collectivité pour préserver la Réserve internationale de ciel étoilé « Alpes Azur Mercantour » (RICE) ainsi que sur les nombreuses actions mises en place pour préserver la ressource en eau parmi lesquelles la Chaire de l’eau sur « l’eau dans les territoires des Alpes-Maritimes » lancée début juin afin d’initier des solutions innovantes. Toujours avec le GREEN Deal pour fil rouge, il dressera le bilan positif des nurseries artificielles installées dans le port départemental de la Darse à Villefranche-sur-Mer, lesquelles favorisent la population de poissons et développent la biodiversité marine. Préserver notre patrimoine naturel tout en valorisant une attractivité respectueuse des ressources et de la qualité de vie des Maralpins, voici le cap que je poursuivrai sans relâche pour notre merveilleux territoire, ses habitants, pour vous. Je vous souhaite de vivre un été inoubliable dans les Alpes-Maritimes.

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Entre Julie, l’aînée, 24 ans et violoniste, et Camille, la cadette de 22 ans, violoncelliste, le lien est fusionnel. Un parcours dans la musique classique sans fausse note pour ce duo franco-suisse, qui offrira l’un des temps forts du prochain festival C’est pas Classique. Comment votre amour pour la musique est-il né ? Julie Berthollet - Nos parents nous emmenaient à des concerts de musique classique quand nous étions toutes petites. On a flashé chacune sur un instrument, Camille sur le violoncelle et moi sur le violon, et tout est parti de là. La passion n’a fait que grandir depuis. A tout juste 24 et 22 ans, vous avez déjà un long parcours musical derrière vous… Julie B. - On a la chance d’avoir déjà pas mal voyagé et de faire ce dont on a envie. Et c’est une chance d’avoir la même passion et de la vivre à deux. On a forcément une complicité que l’on ne retrouve avec personne d’autre. Sur scène, c’est fusionnel entre nous. On n’a pas besoin de se parler pour se comprendre. C’est quelque chose d’incroyable. Comment vous complétez-vous dans votre duo ? Camille Berthollet - Dans le travail, Julie apporte tout ce qui est création. C’est elle qui compose et écrit les textes des chansons. Elle a beaucoup d’idées. Moi je suis plus dans les arrangements. Dans l’organisation aussi, j’adore mettre les choses en place. Après, quand on joue ensemble, on a chacune plein d’idées. On les confronte, et on est assez têtues. C'est ça qui est intéressant sinon ce serait pas drôle. En 2020, vous avez sorti votre 5e album « Nos 4 saisons », inspiré de Vivaldi. Pourquoi ce choix ? Julie B. - Les Quatre saisons, c'est quelque chose qui nous a bercé depuis toujours. Pour cet album, nous avons collaboré avec des chanteurs et compositeurs, comme Joyce Jonathan ou Ycare, pour faire vraiment le pont entre les univers qu’on aime qui sont le classique et la pop. C'est un album que l’on a pris beaucoup de plaisir à enregistrer. Pour votre nouvel album « Séries », sorti en novembre dernier, vous avez décidé d’explorer un nouvel univers musical… Camille B. - On avait cette idée depuis un moment de reprendre des bandes originales de série qu'on a adoré, des récentes et des plus anciennes, comme Bella Ciao de La casa del Papel, un incontournable, et aussi Game of Thrones, 10 pour cent, Amicalement Vôtre, Downtown Abbey… Julie B. - Le plus gros travail a été déjà de choisir des titres qui se prêtent au violon et au violoncelle, avec de l'espace pour les réinventer et essayer de nouvelles choses tout en gardant l'essence bien sûr. Quels sont vos moments préférés dans votre métier ? Camille B. - La scène ! Le studio aussi c’est génial. C’est beaucoup d’adrénaline, il faut être vraiment concentré et donner le meilleur. Mais les concerts, c’est forcément le lien avec le public. Et ça nous a tellement manqué pendant un an et demi que c'est encore plus incroyable de remonter sur scène depuis quelques mois. Après toutes ces années, vous avez encore le trac ? Camille B. - Récemment, on s’est fait un bon petit coup de trac. On a joué pour la première fois en Angleterre au Royal Albert Hall. Julie B. - C'était un rêve que l'on avait depuis tellement longtemps, et de pouvoir le concrétiser c'était incroyable. Il y a comme ça des dates où on ressent un trac supplémentaire, soit parce qu'il y a un ancien professeur à nous dans la salle ou bien un collègue que l'on respecte beaucoup. Mais de manière générale, il y a toujours le petit trac avant de monter sur scène. S'il n'était plus là, ce serait triste. Quel programme présenterez-vous pour le festival C’est pas Classique ? Camille B. - On a prévu un programme inédit en deux parties. Pour une première partie, nous allons jouer avec un mélange de nos pièces classiques avec l’orchestre. La seconde partie se fera avec nos musiciens de la tournée « Nos quatre saisons ». Ça part du classique, en passant par la chanson jazz, et ça finit même avec AC/DC.