En 2020, le marché de l’immobilier neuf a souffert dans le Var. Selon la Chambre des Notaires du Var, les ventes d’appartements neufs ont chuté de 19%. Conséquence directe de la pandémie, les chantiers se sont retrouvés à l’arrêt et la délivrance des permis de construire a été fortement ralentie. Des différés qui vont se répercuter sur l’année 2021 et au-delà. Actuellement, le département dispose d’un stock d’un peu plus de 1 700 logements neufs, un recul de 31% par rapport à la fin de l’année 2019, et bien en deçà des 3 000 logements nécessaires à un marché équilibré. Résultat, le neuf se fait rare et la demande, soutenue, dépasse l’offre. Sans avoir flambé, les prix sont en augmentation atteignant une moyenne de 4 950 euros le mètre carré pour l’ensemble du département selon la FPI Provence, et excédant même les 5 000 euros dans la métropole toulonnaise. Mais dans une conjoncture économique où la pierre demeure plus que jamais une valeur refuge, l’immobilier neuf varois reste attractif. Ce, particulièrement pour un nombre croissant d’investisseurs, soutenus dans leur achats par divers dispositifs d’Etat comme une TVA réduite ou la loi Pinel qui offre des avantages fiscaux dans l’investissement locatif neuf. On note également un regain d’intérêt des acquéreurs français pour les résidences secondaires : retraités, ou actifs proches de la retraite, cadres, autant de citadins qui aspirent à fuir la frénésie des grandes villes, à profiter d’un climat ensoleillé dans une période où le télétravail se développe et où les vacances à l’étranger sont incertaines. De manière générale, la demande pour des biens avec des extérieurs, qu’il s’agisse de maisons avec jardin, d’appartements avec balcon ou terrasse, s’est accrue. Et les deux pièces (48%) et les trois pièces restent des choix privilégiés. Autre atout du neuf qui séduit les acheteurs varois : le coût d’entretien limité et les faibles charges. Bref, un marché qui, bien qu’impacté par la crise sanitaire, a toujours de quoi séduire.