La période de confinement a profondément modifié nos façons de travailler, comment se sont adaptés les agents du Département ? C-A.G. Le Conseil Départemental a fait preuve d’une grande capacité d’adaptation avec toutefois une difficulté supplémentaire, celle d’assurer la continuité du service public tout en protégeant ses usagers et ses agents. Le Plan de continuité des Activités a parfaitement bien fonctionné. Les structures médico-sociales chargées d’accompagner les publics fragiles se sont recentrées sur 7 Maisons des solidarités départementales, 7 centres de protection maternelle et infantile et une Maison départementale des personnes handicapées à Nice. Certains services ont adapté leurs missions au contexte de crise à l’image du laboratoire vétérinaire départemental qui a confectionné du gel hydroalcoolique mais encore des agents de Force 06 qui en ont assuré la distribution. Les missions moins stratégiques ont continué à fonctionner, grâce au télétravail et à la présence physique lorsque cela était incontournable. Dans ce cadre, plus d’un tiers des agents départementaux ont été mobilisés, présents sur leur lieu de travail ou en télétravail. A ce titre, je tiens à remercier et à féliciter les agents départementaux pour leur implication totale et leur efficacité. Le numérique a joué un rôle central durant cette période. Le SMART Deal, plan de transition numérique du Département, a-t-il été un atout dans votre gestion de crise ? C-A.G. La pandémie a été incontestablement un accélérateur de numérisation pour l’économie française avec le recours massif aux outils de télétravail. Depuis plus de 2 ans, j’ai fait du numérique un axe majeur de ma politique avec un objectif double : apporter un meilleur service aux usagers grâce à l’amélioration de la performance interne du Conseil Départemental et répondre aux enjeux du territoire pour améliorer la qualité de vie des habitants. Aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir affirmer que le SMART Deal a été une force. Les moyens déjà déployés ont permis de répondre efficacement à cette situation exceptionnelle, parmi eux : le plan collège numérique qui a permis de conserver le lien professeurs-élèves mais encore la dématérialisation des démarches administratives avec Mes Démarches 06, véritable atout pour la mise en place rapide de dispositifs d’urgence. La crise nous a également poussé à innover et à aller plus vite. Le Département est la 1re collectivité de France à avoir proposé « Nicole », un assistant virtuel ayant pour mission d’informer la population sur les mesures prises par la collectivité et de les guider dans leurs démarches. Au-delà, nous avons lancé l’opération « Nos aînés connectés » avec la distribution de 400 tablettes numériques aux 179 établissements accueillant des personnes âgées pour leur permettre de conserver un lien social avec leur famille. Les exemples sont nombreux. Quel regard portez-vous sur l’avenir ? C-A.G. Le service public, la proximité et la solidarité ont été des valeurs essentielles pour notre société dans ce contexte inédit. Elles sont dans l’ADN même du Département : nous les partageons avec d’autres acteurs qui ont été en première ligne dans la lutte contre le virus. Je pense notamment aux personnels soignants, à nos partenaires sur le terrain (sapeurs-pompiers, service d’aide à domicile, assistantes maternelles…), aux maires et élus, aux enseignants qui ont fait un travail remarquable pour continuer à accompagner les élèves à distance, mais encore à tous ceux qui ont été mobilisés pour maintenir les activités essentielles de notre société (forces de l’ordre, éboueurs, acteurs de la chaîne alimentaire…). Plus largement, je pense au formidable élan de solidarité qui a émergé, comme jamais auparavant, pour s’entraider et se soutenir pendant de longues semaines de confinement. Au cœur de la crise, les Maralpins comme les Français ont choisi de se serrer les coudes. C’est là un beau message d’humanité qui, j’en suis convaincu, perdurera dans le temps. Quels sont, selon vous, les principaux enseignements à retirer de cette crise ? C-A.G. Je fais partie de ces élus qui privilégient une vision optimiste. Dans chaque difficulté, je préfère voir des opportunités.Il y aura un avant et un après Covid-19. Le monde post-confinement ne sera pas semblable à celui que nous avons connu avant la pandémie. Nous avons une occasion unique d’opérer un véritable et profond changement que ce soit dans la façon dont nous consommons, dont nous utilisons les ressources, dont nous nous déplaçons au quotidien… Nous devons tendre vers une société plus durable. En ce mois de juin, nous fêtons les deux ans du GREEN Deal, deuxième axe majeur de la politique que j’ai souhaité impulser au Département afin de préserver notre environnement d’exception et de faire des Alpes-Maritimes un leader en matière de transition écologique. Depuis le lancement du GREEN Deal, nous avons pris des engagements forts pour notre territoire et pour les Maralpins : déploiement des mobilités propres, développement des énergies renouvelables, éducation au développement durable, promotion d’une agriculture durable et d’une économie circulaire. Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes engagés à poursuivre ce défi. Il en va de l’avenir de nos enfants. La période de confinement a profondément modifié nos façons de travailler, comment se sont adaptés les agents du Département ? C-A.G. Le Conseil Départemental a fait preuve d’une grande capacité d’adaptation avec toutefois une difficulté supplémentaire, celle d’assurer la continuité du service public tout en protégeant ses usagers et ses agents. Le Plan de continuité des Activités a parfaitement bien fonctionné. Les structures médico-sociales chargées d’accompagner les publics fragiles se sont recentrées sur 7 Maisons des solidarités départementales, 7 centres de protection maternelle et infantile et une Maison départementale des personnes handicapées à Nice. Certains services ont adapté leurs missions au contexte de crise à l’image du laboratoire vétérinaire départemental qui a confectionné du gel hydroalcoolique mais encore des agents de Force 06 qui en ont assuré la distribution. Les missions moins stratégiques ont continué à fonctionner, grâce au télétravail et à la présence physique lorsque cela était incontournable. Dans ce cadre, plus d’un tiers des agents départementaux ont été mobilisés, présents sur leur lieu de travail ou en télétravail. A ce titre, je tiens à remercier et à féliciter les agents départementaux pour leur implication totale et leur efficacité. Le numérique a joué un rôle central durant cette période. Le SMART Deal, plan de transition numérique du Département, a-t-il été un atout dans votre gestion de crise ? C-A.G. La pandémie a été incontestablement un accélérateur de numérisation pour l’économie française avec le recours massif aux outils de télétravail. Depuis plus de 2 ans, j’ai fait du numérique un axe majeur de ma politique avec un objectif double : apporter un meilleur service aux usagers grâce à l’amélioration de la performance interne du Conseil Départemental et répondre aux enjeux du territoire pour améliorer la qualité de vie des habitants. Aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir affirmer que le SMART Deal a été une force. Les moyens déjà déployés ont permis de répondre efficacement à cette situation exceptionnelle, parmi eux : le plan collège numérique qui a permis de conserver le lien professeurs-élèves mais encore la dématérialisation des démarches administratives avec Mes Démarches 06, véritable atout pour la mise en place rapide de dispositifs d’urgence. La crise nous a également poussé à innover et à aller plus vite. Le Département est la 1re collectivité de France à avoir proposé « Nicole », un assistant virtuel ayant pour mission d’informer la population sur les mesures prises par la collectivité et de les guider dans leurs démarches. Au-delà, nous avons lancé l’opération « Nos aînés connectés » avec la distribution de 400 tablettes numériques aux 179 établissements accueillant des personnes âgées pour leur permettre de conserver un lien social avec leur famille. Les exemples sont nombreux. Quel regard portez-vous sur l’avenir ? C-A.G. Le service public, la proximité et la solidarité ont été des valeurs essentielles pour notre société dans ce contexte inédit. Elles sont dans l’ADN même du Département : nous les partageons avec d’autres acteurs qui ont été en première ligne dans la lutte contre le virus. Je pense notamment aux personnels soignants, à nos partenaires sur le terrain (sapeurs-pompiers, service d’aide à domicile, assistantes maternelles…), aux maires et élus, aux enseignants qui ont fait un travail remarquable pour continuer à accompagner les élèves à distance, mais encore à tous ceux qui ont été mobilisés pour maintenir les activités essentielles de notre société (forces de l’ordre, éboueurs, acteurs de la chaîne alimentaire…). Plus largement, je pense au formidable élan de solidarité qui a émergé, comme jamais auparavant, pour s’entraider et se soutenir pendant de longues semaines de confinement. Au cœur de la crise, les Maralpins comme les Français ont choisi de se serrer les coudes. C’est là un beau message d’humanité qui, j’en suis convaincu, perdurera dans le temps. Quels sont, selon vous, les principaux enseignements à retirer de cette crise ? C-A.G. Je fais partie de ces élus qui privilégient une vision optimiste. Dans chaque difficulté, je préfère voir des opportunités. Il y aura un avant et un après Covid-19. Le monde post-confinement ne sera pas semblable à celui que nous avons connu avant la pandémie. Nous avons une occasion unique d’opérer un véritable et profond changement que ce soit dans la façon dont nous consommons, dont nous utilisons les ressources, dont nous nous déplaçons au quotidien… Nous devons tendre vers une société plus durable. En ce mois de juin, nous fêtons les deux ans du GREEN Deal, deuxième axe majeur de la politique que j’ai souhaité impulser au Département afin de préserver notre environnement d’exception et de faire des Alpes-Maritimes un leader en matière de transition écologique. Depuis le lancement du GREEN Deal, nous avons pris des engagements forts pour notre territoire et pour les Maralpins : déploiement des mobilités propres, développement des énergies renouvelables, éducation au développement durable, promotion d’une agriculture durable et d’une économie circulaire. Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes engagés à poursuivre ce défi. Il en va de l’avenir de nos enfants.