Pourquoi avez-vous fait le choix de vous lancer dans le maraîchage bio ? Auparavant, j’ai travaillé dans l’informatique sur Paris. Mais je voulais être indépendant, et l’agriculture bio et de proximité faisait sens. C’était un choix de qualité de vie, de santé aussi, et l’envie de partager. En 2015, j’ai suivi une formation au lycée horticole dans le Loir-et-Cher. Je suis ensuite revenu dans la région et, après avoir été formateur dans des jardins partagés, j’ai travaillé deux ans chez un maraîcher à Saint-Paul-de-Vence. Comment s’est passée votre installation ? Je suis tombé sur un appel à candidatures pour un projet d’installation sur la commune de Saint-Martin-du-Var, sur des parcelles départementales et communale, auquel j’ai répondu. Cela m’a permis de voir qu’il y avait une alternative à l’achat de foncier, qui est le principal frein pour les jeunes agriculteurs qui veulent s’installer. Je me suis lancé en 2019 et j’ai aujourd’hui un terrain de 2 hectares, avec un bail agricole de 25 ans pour lequel je paye un loyer modéré. J’exploite 1 hectare en maraîchage bio diversifié. J’ai aussi des arbres fruitiers et 120 poules pondeuses en bio. Quelles aides avez-vous sollicitées pour démarrer votre activité ? J'ai fait appel au Département via l’Aide à l'Investissement et la Modernisation des Exploitations (AIME), qui permet d'envisager l'installation quand on n’a pas beaucoup d’apport. C’est vraiment une chance. Sans les aides départementales, j’aurais réfléchi à deux fois avant de me lancer. J'ai également eu des aides de la Chambre d'Agriculture et j’ai eu recours à un prêt bancaire à taux 0. Comment distribuez-vous vos produits ? Je développe une offre de panier bio à venir récupérer à la ferme et je vais travailler sûrement avec une Amap à Tourrette-Levens. J’ai eu un très bon résultat dès la première année. Je vais planter un verger cet automne, j’ai aussi peut-être un projet de transformation de produits à la ferme. Il faut démystifier l’image de l’agriculture et ce côté pénible qu’elle véhicule ou le fait que ça ne rapporte rien. Aujourd’hui, nous avons des moyens de rentabiliser rapidement une ferme. D’autant qu’il y a de plus en plus de gens qui veulent du circuit-court et du local. II y a vraiment un bon potentiel. Des domaines à taille humaine Plus paisibles, plus abordables, les petites stations offrent un écrin de tranquillité idéal pour les familles et les débutants. Située à 45 mn de Grasse, Gréolières-les-Neiges compte 30 km de pistes de ski alpin servies par 10 remontées mécaniques, et un panorama à couper le souffle. Sur les hauteurs du pays grassois, L’Audibergue-La Moulière propose 23 pistes sur 28 km et un snowpark. Roubion-Les-Buisses, dans la vallée de la Tinée, cumule 30 Km de pistes et 20 remontées. Grâce à sa liaison avec Valberg, Beuil-les-Launes dispose d’un vaste domaine skiable pour tous les niveaux. Deux stations, plus petites, conviennent parfaitement aux plus jeunes : Val Pelens, près de Saint-Martin-d’Entraunes, et Turini Camp d'Argent dans la vallée de la Vésubie. La plupart de ces stations disposent de sentiers de raquettes à neige. Et aussi… le ski nordique Débutants ou passionnés, les adeptes de ski de fond pourront opter pour des stations comme le Boréon et ses 24 km de pistes, Saint-Dalmas-le-Selvage, qui offre 50 km de sentiers balisés, l’Estenc-Entraune, le site nordique des Ours Bruns dans la plaine de Caille à Andon, Beuil-Les Launes, Gréolières ou encore Roubion. Autant d’espaces aux pistes aménagées et ensoleillées pour pratiquer dans un paysage naturel et préservé. Handiski : la glisse pour tous Dualski, SnowKart, TandemSki, TandemFlex, Uniski… des équipements gratuits sont mis à la disposition des personnes en situation de handicap à Valberg, la Colmiane, Gréolières, Isola 2000, Auron. Un planning de disponibilité est accessible sur le site handiski06. A noter : les Tandemskis ne peuvent être utilisés que par des pilotes professionnels ou des bénévoles spécialement formés. www.handiski06.com HORS PISTES Le Sentier planétaire à Valberg offre d’arpenter le système solaire reproduit à l’échelle 1/1 000 000. Sur 9,6 km, cette randonnée en raquettes unique en Europe, et ses 3 variantes, dévoile des œuvres monolithes, des haltes pédagogiques et contemplatives. Office de tourisme de Valberg - Tél. : 04 93 24 24 25 Le ski de randonnée : un sport sur la pente ascendante Avec les remontées mécaniques fermées l'hiver dernier, les amoureux du ski sont nombreux à s’être convertis au ski de randonnée. Cette saison encore, de nombreux adeptes de la discipline parcourront les sentiers enneigés avec leurs skis équipés de « peaux de phoque ». L’ESF de Valberg organise des sorties privées au cœur du domaine ou vers des itinéraires plus sauvages à la journée ou la demi-journée. Auron propose deux circuits en bordure de son domaine skiable, et Isola 2000, un itinéraire balisé et sécurisé sur le secteur de Lombarde. A Estenc ou à Valdeblore, de nombreux espaces sont facilement accessibles, accompagné par un guide local qualifié. Fat bike : pédaler sur la poudreuse Le Fat Bike est un vélo électrique doté de pneus XXL à gros crampons, idéal pour rouler sur la neige et explorer les chemins de traverse. Ludique, cette activité se pratique au départ de Beuil-les-Launes. www.redroc-mtb.com Avant de pouvoir prendre part à cette aventure nautique, les participants sont tenus de procurer un certificat médical de non contre-indication. Et tous sont soumis à un test. « Nous nous assurons qu’ils peuvent se déplacer dans l’eau sans présenter de signes de panique en leur faisant faire un parcours de 20 mètres », précise Jacques Bonnier. En moyenne, la promenade en mer dure 1h30 à chaque session. « Certains des jeunes participent aux manœuvres de navigation ou prennent la barre du navire », précise Jacqueline, éducatrice spécialisée. Comme Léa, 23 ans, l’aînée du groupe qui pratique la voile depuis toute petite. Son activité préférée toutefois sur le voilier : « pouvoir dormir au soleil », dit-elle. Juste en face d’elle, Jessone et Virginie, deux ados espiègles, rient aux éclats, heureux de vivre cette expérience marine. « Quand les enfants sortent en mer, on voit leur visage s’épanouir, même pour ceux qui ne parlent pas », poursuit Jacqueline. Pour ces jeunes en situation de handicap, c’est l’occasion de trouver un apaisement, et un moment de plaisir et de bien-être. Au-delà, cela leur permet de découvrir des sensations nouvelles, d’apprendre l’entraide, le respect de l’autre et de savoir mieux coordonner leurs mouvements. Après plusieurs dizaines de minutes de navigation, la balade est sur le point de s’achever. « Pourquoi on rentre ? », demande Lucas, 13 ans, qui serait bien resté encore un peu en mer. Certains des participants du dispositif Handi Voile 06 ont particulièrement pris goût au nautisme. « Nous en avons qui prennent part à des compétitions de voile », se réjouit Jacques Bonnier. Quand le bonheur est sur l’eau. Tournée Handi Voile 06 : découvrir le nautisme en famille Organisée par le Département, la Tournée d’été Handi Voile 06 permet aux personnes en situation de handicap, physique ou psychique, de découvrir gratuitement les activités de voile et de kayak avec leur famille. Pour la 15e édition, qui s’est déroulée du 10 juin au 3 juillet, dix communes du littoral azuréen ont participé à tour de rôle à l’événement. Plus d’un millier de personnes ont eu ainsi l’opportunité d’embarquer sur les catamarans voiliers et autre trimarans, et de savourer les joies de la glisse sur l’eau.