Dans son laboratoire expérimental de fabrication à Puget-Théniers, Christofer Costes œuvre sans relâche au perfectionnement de son invention : une machine capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Baptisé la « Chrysalis », le projet révolutionnaire de ce chercheur autodidacte est porté depuis plus de trois ans par l’association Earthwake, co-fondée par l’acteur Samuel Le Bihan et dont la mission est de développer des innovations pour lutter contre la pollution plastique. Le principe de la «Chrysalis» est simple. «Le système fonctionne par pyrolyse des plastiques, ce qui consiste à chauffer les déchets plastiques à 450 degrés en l’absence d’oxygène pour casser les molécules et les ramener à un état liquide. Le diesel et l’essence ainsi produits sont destinés à alimenter des groupes électrogènes, des moteurs de bateaux ou de tracteurs», explique Christofer Costes. Une solution innovante pour les pays émergents Ce type de procédé existe déjà ailleurs dans le monde, mais il n’avait jamais permis jusqu’ici un résultat aussi constant et d’une telle qualité. La «Chrysalis» permet de transformer actuellement un kilo de plastique en 600 grammes de diesel et 200 grammes d’essence en une heure. La prochaine étape du projet : fabriquer d’ici le printemps 2019 un prototype de plus gros volume, capable de traiter 70 kg de déchets plastiques par heure et environ 10 tonnes par mois. Autonome et construite avec des matériaux robustes et peu coûteux, la Chrysalis est destinée aux pays émergents principalement, d’Asie ou d’Afrique notamment. Le plastique, un nouveau carburant ! Inventée par un azuréen, la «Chrysalis» de l’association Earthwake est une machine capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Ce projet innovant de dépollution, développé à Puget-Théniers, est le lauréat du Prix Green Deal remis lors des Trophées Climat-Énergie 2018, le 14 décembre dernier. à la clé : une enveloppe de 50 000 € du Département des Alpes-Maritimes -promoteur de longue date d’une politique volontariste dans le domaine du développement durable-, pour aider au développement de cet équipement innovant. Le plastique, un nouveau carburant ! Inventée par un azuréen, la «Chrysalis» de l’association Earthwake est une machine capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Ce projet innovant de dépollution, développé à Puget-Théniers, est le lauréat du Prix Green Deal remis lors des Trophées Climat-Énergie 2018, le 14 décembre dernier. à la clé : une enveloppe de 50 000 € du Département des Alpes-Maritimes -promoteur de longue date d’une politique volontariste dans le domaine du développement durable-, pour aider au développement de cet équipement innovant. Dans son laboratoire expérimental de fabrication à Puget-Théniers, Christofer Costes œuvre sans relâche au perfectionnement de son invention : une machine capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Baptisé la « Chrysalis », le projet révolutionnaire de ce chercheur autodidacte est porté depuis plus de trois ans par l’association Earthwake, co-fondée par l’acteur Samuel Le Bihan et dont la mission est de développer des innovations pour lutter contre la pollution plastique. Le principe de la «Chrysalis» est simple. «Le système fonctionne par pyrolyse des plastiques, ce qui consiste à chauffer les déchets plastiques à 450 degrés en l’absence d’oxygène pour casser les molécules et les ramener à un état liquide. Le diesel et l’essence ainsi produits sont destinés à alimenter des groupes électrogènes, des moteurs de bateaux ou de tracteurs», explique Christofer Costes. Une solution innovante pour les pays émergents Ce type de procédé existe déjà ailleurs dans le monde, mais il n’avait jamais permis jusqu’ici un résultat aussi constant et d’une telle qualité. La «Chrysalis» permet de transformer actuellement un kilo de plastique en 600 grammes de diesel et 200 grammes d’essence en une heure. La prochaine étape du projet : fabriquer d’ici le printemps 2019 un prototype de plus gros volume, capable de traiter 70 kg de déchets plastiques par heure et environ 10 tonnes par mois. Autonome et construite avec des matériaux robustes et peu coûteux, la Chrysalis est destinée aux pays émergents principalement, d’Asie ou d’Afrique notamment. Notre rêve est de construire des machines à taille humaine, extrêmement mobiles, et d’aller directement sur les zones polluées. Au-delà d’opérations de nettoyage, l’équipement permettra de fournir de l’énergie dans des lieux difficiles d’accès et de faire du recyclage du plastique une source de revenu. Nous voulons créer des emplois et de l’activité. Une solution concrète et efficace qui ne demande aujourd’hui qu’à prendre son envol confie Samuel Le Bihan