Département 06 Département06 Le mag'#14 - Eté 2021

Le magazine interactif de votre été dans le département des Alpes-Maritimes. Dossier spécial le département anime votre été Escapades musicales et littéraires p. 8-9 Escapades artistiques p. 10-11 Escapades naturelles et sportives p. 12-13 Escapades historiques et insolites p. 14-15 plein cadre "Complantation/contemplation", prix du jury du Festival des Jardins de la Côte d'Azur p. 16-17 en immersion Handi Voile 06, le nautisme accessible à tous p. 18-19 C'est de saison Pour un été serein et éco-responsable p. 20-21 solidarité Aux côtés des étudiants p. 22-23 Bénéficiaires du RSA, un retour accompagné vers l'emploi p. 24-25 green deal Les bons éco-gestes de l'été p.26 smart deal Ouverture d'un campus connecté à Puget-Théniers p. 27 instant avec Samir Aït Saïd, Destination Tokyo p. 28-29 découverte La médiathèque départementale, la culture au plus près de chacun p. 30 -31 VOUS AVANT TOUT Appel à projets Green Deal Cap sur la transition écologique p. 32 Tribunes La parole est à… p. 33 saveurs locales Pierrick Cizeron et son pavé de cabillaud aux câpres et tomates p. 34

Page 30 : Département06 Le mag'#14 - Eté 2021

Quel est votre tout premier souvenir de gymnastique ?      S.A.S. : J’ai commencé la gymnastique à l’école à Champigny-sur-Marne. Au départ, j’avais demandé à mon père de m’inscrire au judo, vu que j’étais un enfant qui aimait beaucoup la bagarre. Quand je suis arrivé dans le gymnase,  j’ai vu le trampoline et j’ai changé d’avis. Plus tard, on a décelé un potentiel en moi. J’ai fait un premier pas en équipe de France, et le deuxième pas j’ai voulu le mettre le plus loin possible. Je n’ai rien lâché. Ça a marché.   Quels sont les titres dont vous êtes le plus fier ? S.A.S. : Mon titre de champion d’Europe 2013 aux anneaux, ma médaille d’argent lors de l’étape de Coupe du Monde à Paris Bercy en 2017, et ma médaille de bronze aux championnats du monde qui m’a permis de me placer pour les Jeux. Là je me suis dit que j’avais obtenu mon billet d’avion pour les Jeux. La moitié de mon rêve est exaucé. Maintenant il faut aller chercher le titre. Par deux fois, votre rêve de remporter une médaille aux Jeux Olympiques a été repoussé. Une première fois à Londres en 2012, suite à une blessure au genou, et une seconde fois aux JO de Rio en 2016, où vous avez été victime d’une double fracture du tibia-péroné. Avez-vous songé à renoncer ? S.A.S. : Je n’ai jamais été démotivé. Attristé oui, mais pas démotivé, parce que je suis formaté pour aller au-delà de la douleur physique et mentale. Le plus traumatisant est quand le mental est impacté, et je ne voulais pas polluer mon cerveau avec ça. J’étais « focus » dès le lendemain de l’opération, pour me préparer pour les prochains JO. J’ai eu ensuite une remise à niveau avec beaucoup de kiné, et ma famille et mes proches m’ont aidé à passer le cap. J’ai été bien entouré et soutenu au maximum. Le principal est de ne rien lâcher quoi qu’il arrive. Comment vous préparez-vous pour les Jeux ? S.A.S. : Je suis avec mon club l’Olympique d’Antibes Juan-les-Pins Gymnastique. J’ai à peu près 30 heures d’entraînement par semaine de préparation physique et de jiu jitsu brésilien avec mes coachs. Je suis fan des sports de combat. Je fais attention à ce que je mange. Le corps est notre outil de travail comme on dit, il faut en prendre soin pour avoir un bon rapport poids et puissance. Je suis aussi papa d’une petite fille d’un mois. ça me prend aussi beaucoup de temps. C'est du travail à temps plein et que du bonheur.   L’objectif est de ramener la médaille d’or  ? S.A.S. : Exactement. Je veux être le premier champion olympique français homme en gymnastique à le faire. Il n’y en a jamais eu.   Vous êtes candidat pour porter le drapeau français à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo. Une bonne surprise ? S.A.S. : Ma fédération m’a mis en tête de liste, j’ai accepté avec grand plaisir et fierté. Maintenant il y a du lourd devant, donc on verra. Je vais aux Jeux pour être champion olympique, si je suis aussi porte-drapeau, ce sera un cadeau supplémentaire. Et après les JO de Tokyo, quel sera votre objectif ? S.A.S. : Après les JO de Tokyo, mon prochain objectif sera les JO de Paris 2024. J’ai aussi un diplôme de kiné, j’avais envie d’aider les gens après avoir été blessé. Mais pour l’instant, je me concentre sur ma carrière de sportif. Après on verra. Vous avez été l’un des principaux acteurs de l'opération « Le Sport a du cœur » organisée en début d’année par le collectif des Etoiles du sport pour soutenir les Restos du cœur. Une démarche qui vous tient à cœur ? S.A.S. : Quand les membres des Étoiles du Sport m’ont demandé de participer à cette campagne, j’ai accepté avec grand plaisir. Enfant, j’ai connu les Restos du Cœur avec ma famille. C’est important de redonner. On vit une période très compliquée. Il y a des gens qui sont vraiment dans le besoin, on se doit de les aider. Samir Aït Saïd, Destination Tokyo Privé des JO à deux reprises suite à des blessures, le gymnaste antibois de 31 ans, spécialiste des anneaux, veut tout donner pour décrocher l’or aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été. Quel est votre tout premier souvenir de gymnastique ? S.A.S. : J’ai commencé la gymnastique à l’école à Champigny-sur-Marne. Au départ, j’avais demandé à mon père de m’inscrire au judo, vu que j’étais un enfant qui aimait beaucoup la bagarre. Quand je suis arrivé dans le gymnase, j’ai vu le trampoline et j’ai changé d’avis. Plus tard, on a décelé un potentiel en moi. J’ai fait un premier pas en équipe de France, et le deuxième pas j’ai voulu le mettre le plus loin possible. Je n’ai rien lâché. Ça a marché. Quels sont les titres dont vous êtes le plus fier ? S.A.S. : Mon titre de champion d’Europe 2013 aux anneaux, ma médaille d’argent lors de l’étape de Coupe du Monde à Paris Bercy en 2017, et ma médaille de bronze aux championnats du monde qui m’a permis de me placer pour les Jeux. Là je me suis dit que j’avais obtenu mon billet d’avion pour les Jeux. La moitié de mon rêve est exaucé. Maintenant il faut aller chercher le titre. Par deux fois, votre rêve de remporter une médaille aux Jeux Olympiques a été repoussé. Une première fois à Londres en 2012, suite à une blessure au genou, et une seconde fois aux JO de Rio en 2016, où vous avez été victime d’une double fracture du tibia-péroné. Avez-vous songé à renoncer ? S.A.S. : Je n’ai jamais été démotivé. Attristé oui, mais pas démotivé, parce que je suis formaté pour aller au-delà de la douleur physique et mentale. Le plus traumatisant est quand le mental est impacté, et je ne voulais pas polluer mon cerveau avec ça. J’étais « focus » dès le lendemain de l’opération, pour me préparer pour les prochains JO. J’ai eu ensuite une remise à niveau avec beaucoup de kiné, et ma famille et mes proches m’ont aidé à passer le cap. J’ai été bien entouré et soutenu au maximum. Le principal est de ne rien lâcher quoi qu’il arrive. Comment vous préparez-vous pour les Jeux ? S.A.S. : Je suis avec mon club l’Olympique d’Antibes Juan-les-Pins Gymnastique. J’ai à peu près 30 heures d’entraînement par semaine de préparation physique et de jiu jitsu brésilien avec mes coachs. Je suis fan des sports de combat. Je fais attention à ce que je mange. Le corps est notre outil de travail comme on dit, il faut en prendre soin pour avoir un bon rapport poids et puissance. Je suis aussi papa d’une petite fille d’un mois. ça me prend aussi beaucoup de temps. C'est du travail à temps plein et que du bonheur. L’objectif est de ramener la médaille d’or ? S.A.S. : Exactement. Je veux être le premier champion olympique français homme en gymnastique à le faire. Il n’y en a jamais eu. Vous êtes candidat pour porter le drapeau français à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo. Une bonne surprise ? S.A.S. : Ma fédération m’a mis en tête de liste, j’ai accepté avec grand plaisir et fierté. Maintenant il y a du lourd devant, donc on verra. Je vais aux Jeux pour être champion olympique, si je suis aussi porte-drapeau, ce sera un cadeau supplémentaire. Et après les JO de Tokyo, quel sera votre objectif ? S.A.S. : Après les JO de Tokyo, mon prochain objectif sera les JO de Paris 2024. J’ai aussi un diplôme de kiné, j’avais envie d’aider les gens après avoir été blessé. Mais pour l’instant, je me concentre sur ma carrière de sportif. Après on verra. Vous avez été l’un des principaux acteurs de l'opération « Le Sport a du cœur » organisée en début d’année par le collectif des Etoiles du sport pour soutenir les Restos du cœur. Une démarche qui vous tient à cœur ? S.A.S. : Quand les membres des Étoiles du Sport m’ont demandé de participer à cette campagne, j’ai accepté avec grand plaisir. Enfant, j’ai connu les Restos du Cœur avec ma famille. C’est important de redonner. On vit une période très compliquée. Il y a des gens qui sont vraiment dans le besoin, on se doit de les aider.