Orientation & Formation Orientation Formation 2019

Le guide orientation - formation de Nice-Matin 2019

Page 30 : Orientation Formation 2019

• Après le bac ? Si vous voulez effectuer votre première année d’études supérieures à l’étranger, c’est à vous de sélectionner votre école ou université et de vous renseigner sur les conditions d’admission. Soyez très vigilants sur les équivalences entre le diplôme que vous obtiendrez hors de l’hexagone et le système français. Si vous avez besoin de temps pour mûrir votre orientation post-bac, prenez une gap year – année sabbatique in french dans le texte – et partez passer une année à l’étranger pour apprendre ou approfondir une langue. Privilégiez l’immersion totale en famille d’accueil pour revenir, non seulement polyglotte, mais également riche d’un autre mode de vie.   www.ef.com.fr - www.kaplaninternational.com • Après un bac +2 ? Les classes préparatoires qui ne sont pas sanctionnées par un diplôme, ou les BTS et DUT peu reconnus hors de France, ne permettent pas d’échanges à l’étranger. Il faudra poursuivre ses études et entamer le 1er semestre de 3ème année pour amorcer la démarche Erasmus+ ou un échange inter-écoles. • Après un bac +3 ? C’est la meilleure période pour partir étudier à l’étranger, car c’est à ce niveau qu’il existe le plus de correspondances entre les formations françaises et étrangères. Le plus simple est de partir dans le cadre des accords de mobilité de votre école ou de votre université. Vous pouvez aussi partir hors dispositif ou programme ; vous devez alors rechercher seul un établissement, vérifier la reconnaissance des diplômes et votre niveau de langues, prévoir le financement. Vous pouvez également prendre une année de césure pour réaliser un projet qui vous tient à cœur : mission de volontariat, road trip, acquisition d’expériences professionnelles, ... notamment grâce au dispositif Programme Vacances Travail (PVT) qui vous permet de voyager et de travailler librement dans 16 pays du monde, hors union européenne. https://pvtistes.net/ > À quel moment partir étudier à l’étranger ?  Après le bac ? Si vous voulez effectuer votre première année d’études supérieures à l’étranger, c’est à vous de sélectionner votre école ou université et de vous renseigner sur les conditions d’admission. Soyez très vigilants sur les équivalences entre le diplôme que vous obtiendrez hors de l’hexagone et le système français. Si vous avez besoin de temps pour mûrir votre orientation post-bac, prenez une gap year – année sabbatique in french dans le texte – et partez passer une année à l’étranger pour apprendre ou approfondir une langue. Privilégiez l’immersion totale en famille d’accueil pour revenir, non seulement polyglotte, mais également riche d’un autre mode de vie. www.ef.com.fr - www.kaplaninternational.com  Après un bac + 2 ? Les classes préparatoires qui ne sont pas sanctionnées par un diplôme, ou les BTS et DUT peu reconnus hors de France, ne permettent pas d’échanges à l’étranger. Il faudra poursuivre ses études et entamer le 1er semestre de 3ème année pour amorcer la démarche Erasmus+ ou un échange inter-écoles.  Après un bac + 3 ? C’est la meilleure période pour partir étudier à l’étranger, car c’est à ce niveau qu’il existe le plus de correspondances entre les formations françaises et étrangères.  Le plus simple est de partir dans le cadre des accords de mobilité de votre école ou de votre université. Vous pouvez aussi partir hors dispositif ou programme ; vous devez alors rechercher seul un établissement, vérifier la reconnaissance des diplômes et votre niveau de langues, prévoir le financement. Vous pouvez également prendre une année de césure pour réaliser un projet qui vous tient à cœur : mission de volontariat, road trip, acquisition d’expériences professionnelles, ... notamment grâce au dispositif Programme Vacances Travail (PVT) qui vous permet de voyager et de travailler librement dans 16 pays du monde, hors union européenne. https://pvtistes.net/ Les 3 grands écueils d’un séjour à l’étranger Choc culturel Malgré l’excitation et la joie à l’idée de partir, certains étudiants vivent assez mal leur voyage. Ils ressentent un fort choc culturel qui se traduit par d’intenses moments d’angoisse provoqués par le fait de se retrouver seul à l’étranger, loin de leurs repères. A tel point que certains préfèrent rentrer chez eux au bout de quelques semaines. Difficile à prévoir, il est moins courant chez les étudiants étant déjà partis quelques semaines loin de chez eux ou ne vivant plus au domicile familial. La colocation à l’étranger est une bonne option pour limiter ce phénomène. Explosion budgétaire En général, vous ne payez pas de frais d’inscription sup­plémentaire dans une université étrangère partenaire de la vôtre, par contre dépenses de logement, de nourriture et de déplacements sont incontournables. Et dans certains pays, les prix sont très élevés !! Si vous rajoutez les allers-retours pour rentrer en France, le budget explose. Même si vous bénéficiez d’une bourse et d’une aide à la mobilité, anticipez bien vos dépenses et choisissez, éventuellement, un pays à plus faible niveau de vie, les pays d’Europe Centrale par exemple. Gastronomie Il est parfois difficile de s’adapter à la nourriture du pays hôte ... Oubliez le pain et essayez de manger le plus souvent possible chez vous pour échapper à certaines spécialités ou aux mégas portions allemandes ou américaines.