• 1ère étape : observation et recul Pour aider le jeune à choisir la bonne orientation à un âge très précoce, il est nécessaire de s’interroger, en famille, sur : - ses vocations ; - son niveau scolaire ; - sa méthode d’apprentissage préférée ; - sa position sur la durée des études. • 2ème étape : choisir la filière adaptée au projet du jeune Après la troisième, le CAP, le bac pro ou la seconde spécifique peuvent s’avérer la bonne orientation pour le collégien qui : - préfère l’enseignement technique et professionnel plutôt que généraliste, sachant que les matières générales comme le français, les maths et une langue vivante continuent à être dispensés ; - veut rentrer rapidement dans la vie active ; - a un projet professionnel réalisable grâce à ce diplôme. Il est possible de faire ces cursus en alternance à partir de 16 ans ; à partir de 15 ans, à condition d’avoir au moins validé la 3ème. La seconde générale et technologique est la meilleure solution pour le jeune qui : - a des résultats scolaires corrects ; - ne sait pas encore ce qu’il veut faire plus tard ; - a un projet où le bac technologique ou général est nécessaire ; - veut continuer à suivre des matières générales. • 3ème étape : rétroplanning à suivre Le 2ème trimestre est le moment d’indiquer ses vœux provisoires. C’est au cours du 3ème trimestre que les vœux se précisent et qu’ils deviennent définitifs. La décision d’orientation est formulée à l’issue du dernier conseil de classe ; s’il y a désaccord, il faut se rapprocher de l’établissement de son enfant pour trouver une solution, le redoublement restant toujours possible. Générale et technologique ou professionnelle, pour quelle voie êtes-vous fait ? Deux grandes voies de formation sont envisageables après la classe de 3ème : la générale et technologique d’une part qui mène aux études supérieures, et la professionnelle de l’autre qui forme à un métier. Objectif : études supérieures La voie générale conduit en trois années à trois bacs généraux : littéraire (L), économique et social (ES) et scientifique (S). L’enseignement y est théorique et abstrait ; on apprend à réfléchir, analyser, synthétiser, argumenter et rédiger. La voie technologique conduit en trois années à huit bacs technologiques : sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) ; sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A) ; sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) ; sciences et technologies de laboratoire (STL) ; sciences et technologies de la santé et du social (ST2S) ; sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV). L’enseignement y est concret, entre observation, expérimentation, travail en groupe et en autonomie, travaux pratiques (TP) en laboratoire, en salle d’informatique, de technologie ... L’année de seconde est commune à toutes ces séries. Seuls les « bacs technos » technique de la musique et de la danse (TMD) et hôtellerie se préparent à partir de la seconde. Cap sur un métier La voie professionnelle prépare à une insertion professionnelle plus rapide. Elle est même la seule formation possible pour certaines professions : les métiers d’artisanat d’art (joaillerie, mode, …), de bouche, des secteurs automobile ou agricole pour ne citer qu’eux, passent obligatoirement par un enseignement professionnel. On y débute très vite l’apprentissage d’un métier ou d’un ensemble de métiers dans un CAP (en 2 ans) ou un bac professionnel (en 3 ans). Dans cette formation, l’acquisition de connaissances et de savoir-faire est articulée autour de l’enseignement professionnel. Diplôme en poche, on peut entrer dans le monde du travail et chercher un emploi. Ou bien continuer ses études, en suivant en BTS notamment.