Trois États sont porteurs de ce projet d’envergure : la France, l’Italie et Monaco. La démarche d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont le Département est co-candidat, est pilotée par le Groupement Européen de Coopération Territoriale «Parco Alpi Marittime / Mercantour». Vaste territoire transfrontalier, les «Alpes de la Méditerranée» couvrent 200.000 hectares d’espaces terrestres et marins protégés en zone cœur, dont 127.000 hectares en France, essentiellement dans les Alpes-Maritimes. Avec la zone tampon, ce périmètre atteint environ 260.000 hectares. Compte tenu de leur caractère géologique exceptionnel, les «Alpes de la Méditerranée» postulent au titre de «bien naturel». En reconnaissant leur valeur universelle, le classement au Patrimoine Mondial de l’UNESCO leur permettra un rayonnement à l’international et assurera leur préservation ainsi que leur transmission intacte aux générations futures. Une valeur géologique exceptionnelle Témoin exceptionnel de la tectonique mondiale, les «Alpes de la Méditerranée» offrent un exemple, unique sur Terre, de la succession de trois cycles d’évolution géologique étalés sur 400 millions d’années. Un processus qui a vu dans sa dernière phase le découpage de la chaîne alpine par un petit espace océanique, la Méditerranée occidentale. Les «Alpes de la Méditerranée» présentent une topographie hors norme, caractérisée par de forts contrastes altitudinaux entre mer et montagne. Elles culminent à 3.300 mètres d’altitude, avec le sommet de l’Argentera, et plongent par 2.500 mètres de fond, offrant un dénivelé continu de près de 6.000 mètres. Actuellement, seuls 5% des sites naturels inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO sont des sites géologiques tectoniques. Trois États sont porteurs de ce projet d’envergure : la France, l’Italie et Monaco. La démarche d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont le Département est co-candidat, est pilotée par le Groupement Européen de Coopération Territoriale « Parco Alpi Marittime / Mercantour ». Vaste territoire transfrontalier, les « Alpes de la Méditerranée » couvrent 200.000 hectares d’espaces terrestres et marins protégés en zone cœur, dont 127.000 hectares en France, essentiellement dans les Alpes-Maritimes. Avec la zone tampon, ce périmètre atteint environ 260.000 hectares. Compte tenu de leur caractère géologique exceptionnel, les « Alpes de la Méditerranée » postulent au titre de « bien naturel ». En reconnaissant leur valeur universelle, le classement au Patrimoine Mondial de l’UNESCO leur permettra un rayonnement à l’international et assurera leur préservation ainsi que leur transmission intacte aux générations futures. Une valeur géologique exceptionnelle Témoin exceptionnel de la tectonique mondiale, les « Alpes de la Méditerranée » offrent un exemple, unique sur Terre, de la succession de trois cycles d’évolution géologique étalés sur 400 millions d’années. Un processus qui a vu dans sa dernière phase le découpage de la chaîne alpine par un petit espace océanique, la Méditerranée occidentale. Les « Alpes de la Méditerranée » présentent une topographie hors norme, caractérisée par de forts contrastes altitudinaux entre mer et montagne. Elles culminent à 3.300 mètres d’altitude, avec le sommet de l’Argentera, et plongent par 2.500 mètres de fond, offrant un dénivelé continu de près de 6.000 mètres. Actuellement, seuls 5% des sites naturels inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO sont des sites géologiques tectoniques. Le calendrier Déposé le 31 janvier 2018, le dossier de candidature a passé avec succès la première sélection de l’UNESCO au mois de juin. Il fait partie des 43 dossiers internationaux retenus et méritant une analyse sur le terrain. La réponse définitive du comité du patrimoine mondial de l’UNESCO formé de 22 délégations internationales est attendue pour juillet 2019, à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.