Mais ce sont les hôtels qui constituent le plus fort contingent. Parmi les plus célèbres : le Negresco à Nice, qui devient l’hôpital temporaire n°15, le Carlton à Cannes, le Riviera Palace à Beausoleil ou le Radium hôtel à Cap-d’Ail. Les hôtels appartenant à des ressortissants ennemis sont quant à eux séquestrés, comme le Bellevue à Cannes ou le Grand Hôtel des Ambassadeurs à Menton. Également réquisitionnées, de luxueuses villas sont transformées en hôpitaux telles la Villa Mauresque à Vallauris ou la Villa Beauregard à Antibes. Sur décision du Prince Albert 1er, et avec le concours de la Société des Bains de Mer, Monaco organise de son côté des hôpitaux temporaires pour les soldats de l’armée française. L’hôpital Prince-Albert, l’hôtel Alexandra, l’hôtel Saint-James… autant d’établissements qui entrent dans le réseau des hôpitaux temporaires contrôlés par le ministère français de la Guerre. Dans les Moyen et Haut Pays, les villes de Breil-sur-Roya, Puget-Théniers ou Sospel concourent elles aussi à l’organisation de lits, sans que l’autorité militaire ne les pourvoie. Au-delà des réquisitions, la population offre généreusement son concours. Des associations ou de riches particuliers proposent que leurs immeubles soient métamorphosés en hôpitaux temporaires. A Cannes, la famille Becker-Ruel met ainsi à disposition la villa Louise-Ruel. A Nice, l’association du sanatorium israélite ouvre les portes de la villa Jacob. Des communautés étrangères concourent à l’animation d’hôpitaux pour les blessés ou malades français : à Cannes les Sud-Africains, à Menton les Anglais, à Nice les Américains et les Russes… Enfin, des nations alliées organisent des hôpitaux ou des maisons de convalescence pour leurs soldats, comme l’armée belge à la villa des Cèdres à Saint-Jean-Cap-Ferrat, ou l’armée anglaise au Queen Mary’s convalescent home à Nice. Tout au long de la guerre et jusqu’en 1922, les Azuréens sont ainsi chaque jour les témoins des soins prodigués aux soldats français et alliés blessés. Lors de fins tragiques, ils communient pour ceux que le corps médical n’a pu sauver. Bien loin des fronts, les habitants des Alpes-Maritimes ressentent intensément la violence des combats et la souffrance des combattants. Mais ce sont les hôtels qui constituent le plus fort contingent. Parmi les plus célèbres : le Negresco à Nice, qui devient l’hôpital temporaire n°15, le Carlton à Cannes, le Riviera Palace à Beausoleil ou le Radium hôtel à Cap-d’Ail. Les hôtels appartenant à des ressortissants ennemis sont quant à eux séquestrés, comme le Bellevue à Cannes ou le Grand Hôtel des Ambassadeurs à Menton. Également réquisitionnées, de luxueuses villas sont transformées en hôpitaux telles la Villa Mauresque à Vallauris ou la Villa Beauregard à Antibes. Sur décision du Prince Albert 1er, et avec le concours de la Société des Bains de Mer, Monaco organise de son côté des hôpitaux temporaires pour les soldats de l’armée française. L’hôpital Prince-Albert, l’hôtel Alexandra, l’hôtel Saint-James… autant d’établissements qui entrent dans le réseau des hôpitaux temporaires contrôlés par le ministère français de la Guerre. Dans les Moyen et Haut Pays, les villes de Breil-sur-Roya, Puget-Théniers ou Sospel concourent elles aussi à l’organisation de lits, sans que l’autorité militaire ne les pourvoie. Au-delà des réquisitions, la population offre généreusement son concours. Des associations ou de riches particuliers proposent que leurs immeubles soient métamorphosés en hôpitaux temporaires. A Cannes, la famille Becker-Ruel met ainsi à disposition la villa Louise-Ruel. A Nice, l’association du sanatorium israélite ouvre les portes de la villa Jacob. Des communautés étrangères concourent à l’animation d’hôpitaux pour les blessés ou malades français : à Cannes les Sud-Africains, à Menton les Anglais, à Nice les Américains et les Russes… Enfin, des nations alliées organisent des hôpitaux ou des maisons de convalescence pour leurs soldats, comme l’armée belge à la villa des Cèdres à Saint-Jean-Cap-Ferrat, ou l’armée anglaise au Queen Mary’s convalescent home à Nice. Tout au long de la guerre et jusqu’en 1922, les Azuréens sont ainsi chaque jour les témoins des soins prodigués aux soldats français et alliés blessés. Lors de fins tragiques, ils communient pour ceux que le corps médical n’a pu sauver. Bien loin des fronts, les habitants des Alpes-Maritimes ressentent intensément la violence des combats et la souffrance des combattants.