Difficile d’imaginer qu’il y a 100 ans, les plus beaux palaces de la Côte d’Azur étaient transformés en hôpitaux militaires ! Et pourtant. Entre 1914 et 1918, afin de soigner le nombre de blessés en constante augmentation, les Alpes-Maritimes abritent près de 140 hôpitaux temporaires disposant d’un total de plus de 21.500 lits. Au moins 178.000 soldats sont hospitalisés dans le département : des soldats de l’armée française, mais aussi, d’armées alliées, tels des Anglais, des Belges, des Russes, des Serbes ou des Américains ! Situées sur une ligne de chemin de fer très fréquentée, les Alpes-Maritimes deviennent dès le début de la guerre un lieu privilégié de soins accueillant les blessés du Nord et de l’Est, évacués par trains sanitaires, et ceux de l’armée d’Orient, évacués par navires-hôpitaux. De nombreux bâtiments publics sont réquisitionnés pour répondre aux évacuations des fronts : des hôpitaux civils, des établissements d’enseignement, tels que les collèges de Grasse et de Menton, ou bien des casernes, dont le Fort Carré d’Antibes. Les mairies sont également pressées de mettre à disposition leurs casinos, comme à Nice, Grasse ou Antibes. Difficile d’imaginer qu’il y a 100 ans, les plus beaux palaces de la Côte d’Azur étaient transformés en hôpitaux militaires ! Et pourtant. Entre 1914 et 1918, afin de soigner le nombre de blessés en constante augmentation, les Alpes-Maritimes abritent près de 140 hôpitaux temporaires disposant d’un total de plus de 21.500 lits. Au moins 178.000 soldats sont hospitalisés dans le département : des soldats de l’armée française, mais aussi, d’armées alliées, tels des Anglais, des Belges, des Russes, des Serbes ou des Américains ! Situées sur une ligne de chemin de fer très fréquentée, les Alpes-Maritimes deviennent dès le début de la guerre un lieu privilégié de soins accueillant les blessés du Nord et de l’Est, évacués par trains sanitaires, et ceux de l’armée d’Orient, évacués par navires-hôpitaux. De nombreux bâtiments publics sont réquisitionnés pour répondre aux évacuations des fronts : des hôpitaux civils, des établissements d’enseignement, tels que les collèges de Grasse et de Menton, ou bien des casernes, dont le Fort Carré d’Antibes. Les mairies sont également pressées de mettre à disposition leurs casinos, comme à Nice, Grasse ou Antibes.