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Le mag' N°5 - Printemps 2019 Retrouvez toute l'actualité du département 06 en version interactive

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A 25 ans, Théo Fouchenneret enchaîne les succès. En novembre dernier, le pianiste niçois décroche le premier prix ex-aequo du prestigieux Concours de Genève. Quelques semaines plus tard, il est sélectionné pour les Victoires de la musique classique dans la catégorie « Révélation soliste instrumental ». Avec le Trio Messiaen, qu’il a créé avec deux amis musiciens, il remporte en avril 2018 le premier prix au Concours international de musique de chambre de Lyon, avec les félicitations du jury. Enfant, Théo Fouchenneret rêvait de jouer du violon comme son grand frère Pierre. C’est finalement le piano qu’il apprend à apprivoiser, dès l’âge de cinq ans, au Conservatoire à rayonnement régional de Nice. A seulement 15 ans, il quitte le nid familial pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Le talentueux pianiste s’est depuis produit sur de nombreuses scènes en France et à l’étranger, comme l’Opéra de Nice, le National Concert Hall à Taïwan ou le Gewandhaus de Leipzig. Un parcours sans fausse note. Justine Tonso est une sportive hors-norme. à 18 ans, la Roquebillièroise pratique à un haut niveau deux disciplines : le ski alpinisme et le VTT cross country. Championne du monde et d’Europe de ski alpinisme, championne de France VTT… la talentueuse Vésubienne affiche un palmarès des plus prestigieux. Au mois de janvier, elle a décroché deux nouveaux titres de championne de France en ski alpinisme junior, catégories sprint et individuel, à Aussois en Savoie. Un résultat auquel elle parvient au prix d’un entraînement des plus rigoureux, coachée par son beau-père. Côté études, après avoir décroché une mention bien au bac en 2018, l’ambitieuse jeune femme est actuellement en première année de l’EDHEC, où elle suit des cours par correspondance. Infatigable, elle a entamé en parallèle une licence de droit à l’université de Nice. Seuls une poignée d’aïkidokas français sont parvenus à un tel niveau de maîtrise. Le 13 janvier, le Niçois Daniel Jean Pierre a reçu le grade de 7e dan, décerné par le centre mondial de l’Aïkido de Tokyo et remis par le petit-fils du fondateur de la discipline. Une reconnaissance exceptionnelle qui vient récompenser près de 55 ans de pratique. C’est à l’âge de 15 ans que Daniel Jean Pierre découvre l’aïkido. Ce zen martial venu du Japon devient rapidement une passion. Au point que des années plus tard, devenu architecte d’intérieur, il décide de quitter la France pour s’installer au Pays du Soleil Levant. Un séjour de six années où il pratique assidûment son art et travaille en parallèle en tant que directeur de l’institut franco-japonais. A son retour en 1982, il s’installe sur la Côte d’Azur et donne des cours au Nice Université Club. « Je ne pensais pas devenir professionnel, mais au bout de deux ans j’avais près de trois cent élèves, il a fallu faire un choix », se souvient-il. Depuis, il a formé plus de 150 ceintures noires et des milliers de pratiquants venus fouler les tatamis du centre sportif universitaire de Valrose et du dojo communal de Valbonne où il enseigne. En parallèle, il dirige des stages à travers le monde, au Brésil, au Maroc, en Colombie, à Madagascar notamment. Sa plus grande satisfaction dans ce parcours de vie bien rempli ? « Le sentiment d’être utile ».