La Côte d’Azur a toujours tenu un rôle de premier plan en matière de production cinématographique. Pour soutenir et développer ce secteur, le Département a créé en 2006 un fonds d’aide à la création et à la production en partenariat avec le centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Chaque année, un comité de lecture présidé par la comédienne Corinne Touzet se réunit pour examiner les projets et répartir cette aide d’un montant annuel de 300 000 euros. Depuis 13 ans, 72 projets cinématographiques et audiovisuels ont pu bénéficier d’une aide financière, s’élevant en tout à plus de 3,9 millions d’euros, dont plus de 1,2 millions d’euros de remboursement par le CNC. Un soutien qui a permis de générer plus de 25 millions d’euros de retombées économiques et offre un véritable rayonnement pour le territoire. Grâce au fonds, le Département a favorisé la relocalisation des tournages dans les Alpes-Maritimes et permis le développement d’emplois locaux et le maintien d’une industrie du film sur la Côte d’Azur. Des films éclectiques Parmi les films ayant reçu une aide du fonds, on citera : • « De Rouille et d’os » (2012) du réalisateur Jacques Audiard avec Marion Cotillard, filmé à Marineland et qui a remporté 16 prix dont 4 César. • « Minuscule » (2014), tourné en grande partie dans le Mercantour, et vu par 1,5 million de spectateurs en France et près de 1,3 million de spectateurs dans le reste du monde. • « De toutes nos forces » (2014) de Nils Tavernier • « Espèces menacées » (2017) de Gilles Bourdos • Sans oublier les films à petit budget, qui, sans la participation financière du Département, n’auraient peut-être pas pu voir le jour, comme « Les Drapeaux de papier » du jeune réalisateur azuréen Nathan Ambrosioni, véritable révélation cinématographique de 2018 ( retrouvez son portrait p. 24 ). Et de nombreuses séries Le Département a soutenu 14 fictions et séries télé, pour un montant total de 1 190 000 €. On peut citer récemment les fictions télévisées diffusées sur France 3 : « Meurtres à Grasse » et « Le prix de la vérité », ou encore, l’une des séries phare de TF1 « Section de Recherches », qui ont généré en tout des retombées économiques de plus de 3 millions d’euros pour les Alpes-Maritimes.