Une technopole en plein renouvellement ? La culture est également au cœur du développement du site. En 1984 est créée la Fondation Sophia Antipolis, chargée de l’animation scientifique et culturelle de la technopole. Sophia accueillera le premier concert de Rostropovitch hors d’URSS, la première représentation de Barbara Hendricks en France, les Marionnettes de Shanghai ou les Tambours de Kyoto. C’est aussi le site sophipolitain que choisit Tim Berners-Lee, l’inventeur du World Wide Web (www) - les fameuses pages web et le langage html pour héberger en 1995 le W3C Europe, un consortium chargé de porter le web à son plein potentiel. 50 ans après sa création, Sophia Antipolis est la première technopole d’Europe. Après une période de ralentissement dans les années 2000, la technopole est aujourd’hui un territoire en plein renouvellement, tourné vers le développement durable autour de filières stratégiques telles l’intelligence artificielle. Elle a ainsi été retenue comme l’un des quatre sites prioritaires en France pour le développement de l’Intelligence Artificielle dans le cadre de l’appel à projets 3IA . Pôle pionnier de l’innovation et de la recherche, Sophia Antipolis mise aussi sur les biotechnologies, les travel technologies, les technologies de la santé et du sport, les véhicules autonomes… La fertilisation croisée demeure inscrite dans son ADN. Instituts de formations et d’enseignements supérieurs, startups, PME côtoient au quotidien chercheurs et leaders mondiaux : Amadeus, Cisco Systems, Dassault Systems, Orange, Hewlett Packard, Intel, Symantec, Air France, American Express, Toyota, Huawei… Depuis 2012, Sophia Antipolis abrite aussi l’emblématique campus SophiaTech dédié aux technologies de l’information et de la communication, et labellisé Idex (initiative d’excellence). A 50 ans, l’âge de la sagesse, la technopole redessine son avenir, déterminée à renouveler de nouveaux défis et à inventer les éco-technologies de demain.