La pandémie de Covid a eu un effet significatif sur le marché de l’immobilier azuréen : depuis la fin du premier confinement, la demande pour des résidences principales ou secondaires dans l’arrière-pays connaît un véritable pic. Un nombre croissant de citadins quittent en effet l’effervescence du littoral pour s’enfoncer davantage dans les terres, en quête d’une meilleure qualité de vie, d’une certaine quiétude et d’une plus grande proximité avec la nature. La tendance est confortée avec la démocratisation du télétravail. Désormais, beaucoup de tâches s’accomplissent à distance et nombre d’actifs ne se rendent plus qu’une à deux fois par semaine sur leur lieu de travail. Autre critère en faveur de ce mouvement : les prix dans ces secteurs géographiques sont relativement plus abordables que dans les grandes villes du département. Si ce nouvel engouement s’étend jusqu’aux communes les plus reculées des Alpes-Maritimes, plusieurs villes et villages ont la faveur des acheteurs, tout particulièrement celles qui sont limitrophes au littoral et aux grandes cités : Vence, La Colle-sur-Loup, Saint-Paul-de-Vence, Mougins, Valbonne, Châteauneuf-de-Grasse, certains quartiers résidentiels de Grasse comme le quartier Saint-Jacques, Opio, Roquefort-les-Pins ou Cabris. La demande concerne tous les budgets, de l’achat de petites maisons familiales avec jardin dans des prix avoisinant les 400.000 à 500.000 euros, jusqu’aux demeures de luxe avec piscine et vue dégagée dépassant le million d’euros. Quant au profil des acheteurs, ces biens attirent des Français, des familles, des jeunes actifs travaillant à Sophia Antipolis, Nice, Cannes ou Antibes, des retraités, mais aussi une clientèle étrangère principalement composée de Britanniques, Allemands et Scandinaves. Et avec des taux d’intérêt immobiliers toujours bas, cela reste pour beaucoup le bon moment de franchir le pas pour changer de vie.