Cet engouement pour l’immobilier de loisirs date du premier confinement. À ce moment-là, de nombreux Français se sont mis en quête d’une valeur refuge, mais aussi d’un petit coin de paradis loin du tumulte des grandes villes d’où il serait possible de télétravailler, en cas de reconfinement. Et c’est ainsi que la résidence secondaire est apparue en tout point comme l’investissement idéal. Et ce même sur la Côte d’Azur. Car si notre département est bien connu pour abriter de somptueuses villas de prestige à des prix exorbitants, d’autres biens situés sur le littoral sont en vente à des prix plus accessibles. Une clientèle parisienne ou de grandes métropoles “Les résidences secondaires connaissent un regain d’intérêt !”, confirmait en janvier dernier, Cyril Messika, coprésident de la FNAIM Côte d’Azur, à l’occasion du bilan du marché de l’immobilier de l’année 2020, Les maisons individuelles trouvent forcément preneurs et si ce n’est pas par des d’acquéreurs locaux, c’est par la clientèle parisienne ou de grandes métropoles françaises, en quête d’une résidence secondaire”. Et côté montagne, le constat est le même. Malgré la fermeture des remontées mécaniques, les prix sont restés stables. Et si les prix au mètre carré sont orientés à la hausse dans trois stations de ski sur 4, ce n’est pas le cas de toutes les stations. Tignes (- 50 %), l’Alpe d’Huez (-44 %) et Val Thorens (- 42 %) connaissent par exemple une moindre tension immobilière. Tignes (12 %) et Les Arcs (10 %) ont même enregistré, en un an, un net recul de leurs prix. Dans les Alpes-du-sud, il n’est pas non plus rare de dénicher une bonne affaire type maisons pittoresques, bastides traditionnelles, bergeries ou mas entièrement rénovés, jusqu’à 100 000 euros moins chère qu’un même type de bien sur le littoral. En 2017, le marché des résidences secondaires représentait, selon l’INSEE, 22 % du parc de logements de la Côte d’Azur. Nul doute qu’au vu de la conjoncture actuelle, ce chiffre a encore progressé !