Les modes de production agricole conventionnels ont transformé les circuits de commercialisation et coupé le lien entre le citoyen et son alimentation. De plus en plus conscients de cette rupture, des consommateurs et des producteurs s’associent désormais pour lutter contre les incohérences de la grande distribution et porter haut le principe de souveraineté alimentaire. Ces quinze dernières années, de nombreuses initiatives de commerce de proximité ont vu le jour dans nos campagnes. En supprimant les intermédiaires,les circuits courts sont nés d’un désir du consommateur de recréer un lien avec le monde agricole. La demande d’un produit sain et traçable a grandi chez les populations citadines, pour qui l’alimentation se résumait de plus en plus à des produits en barquettes aux origines incertaines. Pour le producteur, les circuits courts permettent de valoriser des produits frais et divers, en lui redonnant sa place au cœur du processus alimentaire. Dans de nombreuses exploitations, ces circuits sont devenus des activités non négligeables. À l’échelle du pays, 7% des fruits et légumes achetés le sont en circuit court. Si la commercialisation de proximité a toujours perduré avec les marchés, elle tend aujourd’hui à se développer en prenant des formes nouvelles : AMAP, Biocoop, vergers collectifs...Ces initiatives valorisent les produits et savoir-faire locaux et mettent à jour de nombreux projets autour de la sauvegarde des variétés de fruits et de légumes anciens. Elles ont fondé une philosophie propice à l’échange et au partage et ont initié une forme de transition agricole en redonnant vie à des cultures que les normes de productivité avaient rendu obsolètes. Les modes de production agricole conventionnels ont transformé les circuits de commercialisation et coupé le lien entre le citoyen et son alimentation. Conscient de cette rupture, des consommateurs et des producteurs s’associent pour lutter contre les incohérences de la grande distribution et porter haut le principe de souveraineté alimentaire. Ces quinze dernières années, de nombreuses initiatives de commerce de proximité ont vu le jour dans nos campagnes. En supprimant les intermédiaires, les circuits-courts sont nés d’un désir du consommateur de recréer un lien avec le monde agricole. La demande d’un produit sain et traçable a grandi chez les populations citadines, pour qui l’alimentation se résumait de plus en plus à des produits en barquettes aux origines incertaines. Pour le producteur, les circuits courts permettent de valoriser des produits frais et divers, en lui redonnant sa place au cœur du processus alimentaire. Pour de nombreuses exploitations, ces circuits sont devenus des activités non négligeables. A l’échelle du pays, 7% des fruits et légumes achetés le sont en circuit court. Et si la commercialisation de proximité a toujours perdurée avec les marchés, elle tend aujourd’hui à se développer en prenant des formes plus structurées : c’est le cas, par exemple, des AMAP, des Biocoop ou encore des vergers collectifs. Ces initiatives valorisent les produits et savoir-faire locaux et mettent à jour de nombreux projets autour de la sauvegarde des variétés de fruits et de légumes anciens. Elles ont fondé une philosophie propice à l’échange et au partage et ont initié une forme de transition agricole en redonnant vie à des cultures que les normes de productivité avaient rendues obsolètes.