Les vergers du Verdon recensent une diversité à faire pâlir la grande distribution. En 2014, une recherche bibliographique menée sur les communes du Parc a d’ores et déjà répertorié 23 variétés de pommes, 33 variétés de poires, 30 variétés d’amandes et 4 variétés de prunes. Soit près d’une centaine de saveurs pour ces cinq espèces. Une véritable aubaine pour les gourmets, mais pas seulement.Cette diversité représente un avantage écologique majeur. En effet, les nombreuses variétés arrivant à maturité à différentes périodes de la saison, la récolte d’un verger diversifié est étalée dans le temps. Cela représente un avantage non négligeable par rapport à un verger uniformisé. Prenons l’exemple de la pomme : en variant pommes précoces, comestibles dès août, et pommes de garde, pouvant être conservées jusqu’en juin de l’année suivante, il est possible de déguster le fruit d’ève et d’Adam toute l’année. Et ce, en évitant les importations et les méthodes conservatoires coûteuses et gourmandes en énergie. Certes, les fruits de variétés locales ne répondent pas toujours aux critères esthétiques de la grande distribution. Avec sa belle couleur jaune et sa forme ronde sans défaut, la golden représente le modèle-type de la pomme commerciale. Mais les arbres de cette variété américaine sont peu résistants et, dans nos régions, ils demandent des traitements intensifs et énergivores. Les arbres implantés empiriquement sur le territoire sont, par défaut, adaptés à la géologie et au climat local ; ils sont moins sensibles aux maladies et leur entretien est plus doux que ceux des variétés conventionnelles. Mieux adaptées et plus résistantes, les nombreuses variétés qui ont fait l’histoire de notre territoire sont des repères essentiels pour l’avenir de l’arboriculture.Nous sommes riches de notre patrimoine. La diversité fruitière de notre région ouvre la voie à de nouvelles saveurs et de nouvelles couleurs. Mais surtout, elle laisse présager des alternatives agricoles plus saines et plus respectueuses de notre environnement. Les vergers du Verdon recensent une diversité à faire pâlir la grande distribution. En 2014, une recherche bibliographique menée sur les communes du Parc a d’ores et déjà répertorié 23 variétés de pommes, 33 variétés de poires, 30 variétés d’amandes et 4 variétés de prunes. Soit près d’une centaine de saveurs pour ces cinq espèces. Une véritable aubaine pour les gourmets, mais pas seulement… Cette diversité représente un avantage écologique majeur. Les nombreuses variétés arrivant à maturité à différentes périodes de la saison, la récolte d’un verger diversifié est étalée dans le temps. Prenons l’exemple de la pomme : En variant pommes précoces, comestibles dès aout, et pommes de garde, pouvant être conservées jusqu’en juin, il est possible de déguster le fruit d’Eve et d’Adam toute l’année. Et ce, en évitant les importations et les méthodes conservatoires coûteuses et gourmandes en énergie. Certes, les fruits de variétés locales ne répondent pas toujours aux critères esthétiques de la grande distribution. Avec sa belle couleur jaune et sa forme ronde sans défaut, la golden représente le modèle-type de la pomme commerciale. Mais les arbres de cette variété américaine sont peu résistants et, dans nos régions, ils demandent des traitements intensifs et énergivores Les arbres implantés empiriquement sur le territoire sont, par défaut, adaptés à la géologie et au climat local. Ils sont moins sensibles aux maladies et leur entretien est plus doux que ceux des variétés conventionnelles. Mieux adaptées et plus résistantes, ces variétés qui ont fait l’Histoire de notre territoire sont aujourd’hui des repères essentiels pour l’avenir de l’arboriculture. Nous sommes riches de notre patrimoine. La diversité fruitière de notre région ouvre la voie à de nouvelles saveurs et de nouvelles couleurs. Mais aussi et surtout, elle laisse présager des alternatives agricoles plus saines et plus respectueuses de notre environnement.