Conscients de la menace que représente l’agriculture spécialisée pour la diversité paysanne, de plus en plus d’agriculteurs investissent dans des cultures de diversification. En complément de leur activité principale, quelques professionnels, de profils et d’horizons variés, développent des vergers de variétés anciennes. À côté des champs de roses, des serres à légumes et des hectares de pommiers palissés, apparaissent désormais des arbres de toutes tailles et de toutes formes, symboles du changement agricole à venir. Dans ces vergers, à destination essentiellement conservatoire, on expérimente de nouvelles manières de faire, des nouveaux modes de production. Et parfois, à l’image de Yoann Hugand, on y envisage même de nouvelles perspectives commerciales. Bientôt, les variétés anciennes pourraient se retrouver sur nos étals et faire vivre des arboriculteurs d’un genre nouveau. Et si ces initiatives restent encore rares à ce jour, c’est à nous consommateurs de les encourager. Le Parc naturel régional du Verdon se tient aux côtés de ces agriculteurs pour les guider et les soutenir dans leurs démarches. Dans un travail de médiation et d’assistance, il met en réseau les porteurs de projet avec les pépiniéristeset les autres professionnels de la conservation.Les pépiniéristes sont des ressources phares : leurs stocks de variétés anciennes et de savoir-faire en font des acteurs centraux de la logique conservatoire, avec à la fois un rôle de conservation, de transmission et de diffusion des variétés. Les jardins conservatoires professionnels, comme celui de la Thomassine à Manosque, constituent des réserves génétiques et des puits de connaissances édifiantes autour des fruitiers et de leurs cultures. Enfin, quelques experts, tels Jean-Luc Petit ou Jean-Luc Domenge, ont dédié leur vie à la transmission de leurs savoirs écologiques et à la sauvegarde du patrimoine local. Ils sont plus que tout autre, le cœur du projet Savoirs écologiques paysans. L’action est lancée, vous pourrez la suivre en venant participer aux nombreuses journées de sensibilisation, d’animation et de formation que le Parc du Verdon organise. En attendant, pour préparer les vergers de demain, tâchons de repenser la célèbre phrase de Voltaire : c’est désormais ensemble qu’« il faut cultiver notre jardin ». Conscients de la menace que représente l’agriculture spécialisée pour la diversité paysanne, de plus en plus d’agriculteurs investissent dans des cultures de diversification. En complément de leur activité principale, quelques professionnels, de profils et d’horizons variés, développent des vergers de variétés anciennes. A côté des champs de roses, des serres à légumes et des hectares de pommiers palissés, apparaissent des arbres de toutes tailles et de toutes formes, symboles du changement agricole à venir. Dans ces vergers, à destination essentiellement conservatoires, on expérimente de nouvelles manières de faire, des nouveaux modes de production. Et parfois, à l’image de Yoann HUGAND, on y envisage de nouvelles perspectives commerciales. Bientôt, les variétés anciennes pourraient se retrouver sur nos étales et faire vivre des arboriculteurs d’un genre nouveau. Et si ces initiatives restent encore rares à ce jour, c’est à nous consommateurs de les encourager. Le PNR du Verdon se tient aux cotés de ces agriculteurs pour les guider et les soutenir dans leurs démarches. Dans un travail de médiation et d’assistance, il met en réseau les porteurs de projet avec les pépiniéristes et les autres professionnels de la conservation. Les pépiniéristes sont des ressources phares : leurs stocks de variétés anciennes et de savoir-faire en font des acteurs centraux de la logique conservatoire, avec à la fois un rôle de conservation, de transmission et de diffusion des variétés. Les jardins conservatoires professionnels, comme celui de la Thomassine à Manosque, constituent des réserves génétiques et des puits de connaissances édifiantes autour des fruitiers et de leurs cultures. Enfin, quelques experts, tel Jean-Luc Petit ou Jean-Luc Domenge, ont dédié leur vie à la transmission de leurs savoirs écologiques et à la sauvegarde du patrimoine local. Ils sont plus que tout autre, le cœur du projet Savoirs Ecologiques Paysans. L’action est lancée, vous pourrez la suivre en venant participer aux nombreuses journées de sensibilisation, d’animation et de formation que le Parc du Verdon projette pour l’année 2015. En attendant, pour préparer les vergers de demain, tâchons de repenser la célèbre phrase de Voltaire : c’est désormais ensemble qu’« il faut cultiver notre jardin ».