« On ne s’improvise pas arboriculteur », nous rappelle Michel Barbey (cf. p. 7). Cependant rassurez-vous, entretenir un verger n’a rien d’insurmontable et les quelques savoir-faire de base vous seront rapidement livrés. Pour le reste, tout est observation, réflexion et patience. En bref, un bon verger c’est surtout de l’expérience !Après avoir sélectionné vos variétés avec l’aide de votre pépiniériste, le premier travail est la plantation. Vous aurez alors à choisir entre un arbre en racines nues, que l’on met en terre tel quel, ou une greffe. La greffe est une technique qui permet de reproduire les caractères génétiques de l’arbre de votre choix. Il s’agit de prélever un « greffon » sur l’individu à reproduire pour l’associer à un « porte-greffe », base racinaire choisie pour sa résistance et son adaptation aux sols. C’est un savoir-faire essentiel dans la logique de la conservation des fruitiers : grâce à cette technique, il est possible de multiplier les représentants de variétés en danger de disparition et d’ainsi conserver le patrimoine génétique local. Une fois l’arbre en terre, à chacun sa méthode pour l’entretenir, le fertiliser et le rendre productif. La taille, le paillage, l’enherbement des sols, l’irrigation sont autant de facteurs qui auront un impact direct sur la santé et la vitalité de l’arbre. La protection contre les maladies et les ravageurs est un point essentiel de l’arboriculture fruitière, elle demande beaucoup d’attention et de réflexion pour ne pas déséquilibrer le fragile écosystème de votre verger. N’hésitez donc pas à vous faire conseiller et à consulter les personnes éclairées de votre entourage. Forts de leur expérience et de leur connaissance du territoire, les arboriculteurs professionnels ou amateurs sont de précieuses ressources pour vous guider dans vos démarches.Sortons quelque temps du verger : les savoir-faire fruitiers ne se limitent pas à l’arboriculture. Après la récolte, les fruits impropres à la consommation sont souvent rabattus vers les cuisines et les distilleries, où les maîtres de la transformation leur offrent une seconde vie. À l’image de la poire Sarteau, de nombreuses variétés aux qualités gustatives discrètes libèrent d’incroyables saveurs lorsqu’on apprend à les connaître et à les préparer. Au fil du temps, les habitants du Verdon ont appris à tirer le meilleur des fruits de leur territoire avec des recettes toujours plus inventives et appétissantes. « On ne s’improvise pas arboriculteur », nous rappelle Michel Barbey (cf. p7). Cependant rassurez-vous, entretenir un verger n’a rien d’insurmontable et les quelques savoir-faire de base vous seront rapidement livrés. Pour le reste, il vous faudra de l’observation, de la réflexion et de la patience. En bref, un bon verger c’est surtout de l’expérience ! Après avoir sélectionné vos variétés avec l’aide de votre pépiniériste, le premier travail est la plantation. Vous aurez alors à choisir entre un arbre en racines nues, que l’on met en terre tel quel, ou une greffe. La greffe est une technique qui permet de reproduire les caractères génétiques de l’arbre de votre choix. Il s’agit de prélever un « greffon » sur l’individu à reproduire pour l’associer à un « porte-greffe », base racinaire choisie pour sa résistance et son adaptation aux sols. C’est un savoir-faire essentiel dans la logique de la conservation des fruitiers : grâce à cette technique, il est possible de multiplier les représentants de variétés en danger et de conserver le patrimoine génétique local. Une fois l’arbre en terre, à chacun sa méthode pour l’entretenir, le fertiliser et le rendre productif. La taille, le paillage, l’enherbement des sols, l’irrigation sont autant de facteurs qui auront un impact direct sur la santé et la vitalité de l’arbre. La protection contre les maladies et les ravageurs est un point essentiel de l’arboriculture fruitière, elle mérite beaucoup d’attention et de réflexion pour ne pas endommager le fragile écosystème de votre verger. Alors, n’hésitez pas à vous faire conseiller et à consulter les personnes éclairées de votre entourage. Fort de leur expérience et de leur connaissance du territoire, les arboriculteurs professionnels ou amateurs sont de précieuses ressources pour vous guider dans vos démarches. Les savoir-faire fruitiers ne se limitent pas И l’arboriculture. Après la récolte, les fruits impropres à la consommation trouvent toujours une place dans les cuisines ou les distilleries. A l’image de la poire Sarteau, de nombreuses variétés aux qualités gustatives discrètes libèrent d’incroyables saveurs lorsqu’on apprend à les préparer. Au fil du temps, les habitants du Verdon ont appris à tirer le meilleur des fruits de leur territoire avec des recettes toujours plus inventives et appétissantes.