Quel est votre état d’esprit à un mois du grand départ ? A.B : J’ai vraiment hâte d’être au départ et même, au lendemain du départ, quand je ne verrai plus personne et pourrai vivre pleinement cette course qui va durer 3 mois. Je pourrai alors exprimer ce que je sais faire de mieux : naviguer. Comment vous êtes-vous préparée pour la course ? A.B : J’ai travaillé sur tous les aspects de la météo et de la stratégie de course. Physiquement, je suis suivie par un coach. J’ai fait de la natation, du vélo aussi. Pour la prépa mentale, j’ai ma boite à outils avec plein de techniques pour pouvoir me relaxer ou me motiver quand j’ai des petites baisses de régime, comme par exemple, la respiration, l’imagerie mentale ou l’autohypnose, qui me permet d’optimiser mes courts moments de sommeil. Participer au Vendée Globe : est-ce un rêve qui est sur le point de s’accomplir ? A.B : Je pense à cette course depuis l’âge de 12 ans. A l’époque, le Vendée Globe me paraissait être le Graal, la course la plus difficile au monde. Je le pense toujours, mais ce ne sera pas la fin de ma carrière. J’ai d’autres attentes et d’autres projets et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Je suis aussi la première femme de Méditerranée à participer au Vendée Globe. C’est une fierté de pouvoir représenter le bassin méditerranéen et de montrer que l’on peut aussi faire partie des meilleurs skippers au monde. Quels obstacles appréhendez-vous ? A.B : Notre bateau a 22 ans. C’est le plus vieux de la flotte du Vendée Globe. Il y aura des moments où ma priorité sera de le préserver et de lever le pied pour pouvoir terminer la course. J’ai envie d’être parmi les finishers. Ce sera un super entraînement pour revenir en 2024 avec un bateau qui me permettra, cette fois, de figurer aux avant-postes de la course. Mon objectif est de battre le record de vitesse du bateau qui est de 98 jours sur le Vendée Globe. Avec votre association 4myplanet, vous vous battez pour la préservation des océans… A.B : J’ai créé 4myplanet il y a 10 ans après avoir constaté une vraie détérioration de l’état des océans. Mon bateau est équipé de capteurs qui récupèrent des données sur l’eau (température, salinité) destinées aux chercheurs et aux étudiants en océanographie. Nous avons également réalisé un kit pédagogique gratuit et traduit en 4 langues, qui sert de support aux professeurs et aux éducateurs. Et nous sommes suivis par plus de 5.000 enfants en France, au Brésil et en Afrique du Sud. Je suis aussi ambassadrice du GREEN Deal avec le Département des Alpes-Maritimes, et je me déplace dans les collèges pour partager mes aventures de mer et ma passion pour la planète avec les plus jeunes. C’est quelque chose qui m’anime. Je porte d’ailleurs haut et fort les couleurs du GREEN Deal sur ma grande voile. Quel est votre état d’esprit à un mois du grand départ ? A.B : J’ai vraiment hâte d’être au départ et même, au lendemain du départ, quand je ne verrai plus personne et pourrai vivre pleinement cette course qui va durer 3 mois. Je pourrai alors exprimer ce que je sais faire de mieux : naviguer. Comment vous êtes-vous préparée pour la course ? A.B : J’ai travaillé sur tous les aspects de la météo et de la stratégie de course. Physiquement, je suis suivie par un coach. J’ai fait de la natation, du vélo aussi. Pour la prépa mentale, j’ai ma boite à outils avec plein de techniques pour pouvoir me relaxer ou me motiver quand j’ai des petites baisses de régime, comme par exemple, la respiration, l’imagerie mentale ou l’autohypnose, qui me permet d’optimiser mes courts moments de sommeil. Participer au Vendée Globe : est-ce un rêve qui est sur le point de s’accomplir ? A.B : Je pense à cette course depuis l’âge de 12 ans. A l’époque, le Vendée Globe me paraissait être le Graal, la course la plus difficile au monde. Je le pense toujours, mais ce ne sera pas la fin de ma carrière. J’ai d’autres attentes et d’autres projets et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Je suis aussi la première femme de Méditerranée à participer au Vendée Globe. C’est une fierté de pouvoir représenter le bassin méditerranéen et de montrer que l’on peut aussi faire partie des meilleurs skippers au monde. Quels obstacles appréhendez-vous ? A.B : Notre bateau a 22 ans. C’est le plus vieux de la flotte du Vendée Globe. Il y aura des moments où ma priorité sera de le préserver et de lever le pied pour pouvoir terminer la course. J’ai envie d’être parmi les finishers. Ce sera un super entraînement pour revenir en 2024 avec un bateau qui me permettra, cette fois, de figurer aux avant-postes de la course. Mon objectif est de battre le record de vitesse du bateau qui est de 98 jours sur le Vendée Globe. Avec votre association 4myplanet, vous vous battez pour la préservation des océans… A.B : J’ai créé 4myplanet il y a 10 ans après avoir constaté une vraie détérioration de l’état des océans. Mon bateau est équipé de capteurs qui récupèrent des données sur l’eau (température, salinité) destinées aux chercheurs et aux étudiants en océanographie. Nous avons également réalisé un kit pédagogique gratuit et traduit en 4 langues, qui sert de support aux professeurs et aux éducateurs. Et nous sommes suivis par plus de 5.000 enfants en France, au Brésil et en Afrique du Sud. Je suis aussi ambassadrice du GREEN Deal avec le Département des Alpes-Maritimes, et je me déplace dans les collèges pour partager mes aventures de mer et ma passion pour la planète avec les plus jeunes. C’est quelque chose qui m’anime. Je porte d’ailleurs haut et fort les couleurs du GREEN Deal sur ma grande voile.