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Elle est la nouvelle figure incontournable de la scène électro soul. Magali Cotta, alias Canine, a d’abord séduit la presse spécialisée avant de conquérir le grand public. Pendant quatre ans, cette autrice-compositrice-interprète a dissimulé son visage derrière une grande coiffe de plumes noires, avant de tomber le masque pour son tout premier album, Dune, sorti chez Polydor en début d’année. Un opus aux sonorités envoutantes et intemporelles, qui révèle une voix androgyne et électroniquement retravaillée. Fille et nièce de journalistes renommés, petite-fille d’un ancien maire de Nice, Magali Cotta a grandi entre Nice et le hameau de Libre, dans la vallée de la Roya. Sur scène, l’artiste de 36 ans, également comédienne et metteuse en scène, devient Canine et s’entoure de sa meute, des choristes, musiciennes, danseuses, toujours des femmes. Se connectant à une forme d’animalité, elle sort ses griffes pour défendre les valeurs du féminin. Un ovni musical dont on n’est pas près de se lasser. Anthony Alberti, alias M. OneTeas, a 20 ans quand il touche à sa première bombe de peinture. C’est le déclic, et la naissance d’une passion viscérale pour la création. S’ensuit alors une période d’apprentissage artistique au travers de voyages, de rencontres et d’échanges, où le jeune tagueur laisse sa trace dans les plus grandes villes du monde. Autodidacte aux multiples facettes, Anthony Alberti devient aussi photographe, puis peintre ou sculpteur. L’Azuréen d’origine italienne revendique aujourd’hui le statut « d’artiste humaniste », propageant son message sur toutes sortes de supports. Au travers de ses œuvres, il dresse un constat de la société moderne, dénonçant la malbouffe, la surconsommation, les réseaux sociaux, l’omniprésence de la réalité virtuelle ou le mépris pour l’environnement. Logos détournés, poubelle « Instatrash », dollar géant à l’effigie d’Einstein… chacune des créations de l’artiste, qui a récemment exposé à l ‘Espace Lympia à Nice, est réalisée à partir de matériaux recyclés. Avec humour, Anthony Alberti amène le spectateur à réinterroger le monde qui l’entoure. C’est par hasard que Maxime Montaggioni s’est lancé dans la compétition de parasnowboard. « En rencontrant l’entraîneur de l’équipe de France dans un salon de snowboard », révèle le sportif de 29 ans. A l’époque, l’Azuréen pratique ce sport de glisse en loisir intensif. Il a aussi derrière lui un beau parcours d’athlète de haut niveau en taekwondo, médaillé de bronze aux championnats du monde en 2013 à Lausanne. En 2016, Maxime décroche son premier podium international en coupe du monde avec l’équipe de France de parasnowboard. Ce pensionnaire du club Back to Back d’Isola 2000 et du club Anices Handisport de Nice affiche aujourd’hui un superbe palmarès. Vice-champion du monde de snowboard cross en février 2017, il remporte pour la deuxième fois le titre de champion du monde de Banked Slalom en mars dernier à Pyha en Finlande (catégorie debout : handicap d’un ou deux membres supérieurs et/ou inférieurs). « Je me nourris de l’adrénaline que l’on a en début de course, du fait de se surpasser et d’aller au-delà de ses appréhensions », confie ce passionné de vitesse. Son prochain objectif : les jeux paralympiques de Pékin en 2022.