Accompagner les (futurs) parents adoptifs L’adoption est un bouleversement dans l’existence des parents et futurs parents adoptifs. Pour les informer et les soutenir, le Département a mis en place depuis plus de 11 ans une démarche innovante : un accompagnement collectif sous forme de réunions à thème mensuelles, animées par une psychologue spécialisée. Les réunions offrent des éléments de réflexion autour des enjeux de l’adoption et permettent une préparation à cette parentalité spécifique. De nombreuses thématiques y sont abordées : l’adoption des pupilles, de l’enfance à l’adolescence, l’adoption des enfants dits "à particularité", "les risques" de l’adoption, spécificités de la parentalité adoptive… Des réunions sur l’adoption internationale sont par ailleurs proposées. Depuis trois ans, un atelier d’écriture, porté par un groupe de parents adoptifs, est également organisé. Il permet aux participants d’écrire et de raconter leurs expériences sous forme de récits narratifs. Parallèlement, des groupes de parole ont été créés afin de permettre aux parents et futurs parents de se rencontrer, de partager et d’échanger. Pour compléter cette démarche, le Département propose la projection de films-documentaires autour de l’adoption, retraçant le parcours d’adultes adoptés en quête de leurs racines biologiques. Loi de 2016 : renforcer la protection de l’enfant En mars 2016, une loi relative à la protection de l’enfance a été adoptée afin de mieux préserver les intérêts de l’enfant placé. Elle permet une meilleure prise en compte des besoins fondamentaux et des droits de l’enfant, en repérant au plus tôt les enfants en situation de maltraitance et de danger, et en garantissant plus de stabilité dans le parcours des enfants placés. Ainsi, le Président du Département doit désormais informer sans délai le préfet "de tout événement survenu dans un établissement ou service qu’il autorise, dès lors qu’il est de nature à compromettre la santé, la sécurité, l’intégrité ou le bien-être physique ou moral des enfants accueillis". Parallèlement, elle instaure la notion de "délaissement" et permet, grâce à la création d'une "commission des statuts", d'examiner et de donner un avis technique, administratif et juridique sur la situation des enfants. La loi de 2016 prévoit par ailleurs de développer la prévention de l’enfant à tous les âges.