Le Petit Journal de la FEDEI FEDEI, le petit journal N°1

« Le petit journal de l’édition indépendante » vient de naître et il est riche d’informations ! Basé sur une technologie d’édition numérique interactive, il vous propose une expérience de « lecture » à plusieurs niveaux, à votre rythme et sans sollicitations extérieures. Ce « Petit journal », premier rendez-vous, premier « fil » que la Fédération des éditions indépendante à souhaité tisser entre son travail et celui des acteurs du monde du livre s’adresse en premier lieu aux maisons d’éditions adhérentes mais, que vous soyez éditeur non encore adhérent, auteur, libraire, médiathécaire, diffuseur, distributeur, agent d’une institution ou simplement lecteur curieux, vous y trouverez forcément une information intéressante. Il est édité par la FEDEI sur une fréquence trimestrielle, en libre-accès

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Un des intérêts des solutions ERP est de stocker toutes les données en une base unique, dédiée à l’utilisateur-éditeur, pour permettre à chaque application spécifique d’aller chercher les combinaisons d’informations qui lui sont nécessaires (sites e-commerce des éditeurs, par exemple). Sur un plan plus général, avec l’accord des parties prenantes, il est donc aisé d’aller piocher dans une partie de ces données individuelles pour les rassembler sur un étage commun «Utilisateurs globaux d’OPlibris» dans des actions collectives. Sur la même logique, OPlibris sera capable d’envoyer ou de recevoir, à la fréquence choisie, des informations actualisées à des ERP extérieurs à OPlibris : systèmes distributeurs, centrales de référencement, plateformes logistiques, sites marchands, outils libraires, outils médiathèques, médias spécialisés, etc.     L’optimisation pour chaque maison et pour le collectif La structure générale OPlibris comporte donc trois étages : un portail général qui centralise les informations que chaque utilisateur souhaite mettre en commun avec les autres, des espaces utilisateurs spécifiques à chaque maison d’édition adhérente et étanches entre eux, des micro-espaces à destination d’interlocuteurs spécifiques à chaque maison, pour fluidifier la communication permanente avec eux. Chaque éditeur, tout en maîtrisant ses données propres, les exploitant d’autant plus facilement qu’elles sont centralisées, peut aussi nourrir un espace commun.     Communiquer avec les autres acteurs Au cours des derniers mois, différentes démarches de rencontres et d’échanges ont déjà été menées, notamment avec des représentants du CNL, du CFC, du SNE, de la Sofia, différents diffuseurs/distributeurs, Dilicom, la Ligue des auteurs, l’Association de l’écologie du livre. Différentes initiatives et différents outils innovants sont en cours de mise en place sur l’ensemble de la filière, il est donc évident que l’outil OPlibris devra être en capacité de dialoguer ou d’implémenter d’autres solutions. Si l’on veut que la «chaîne du livre» devienne une courroie d’entraînement bien huilée, ces interconnexions sont nécessaires, chacun des acteurs n’y trouvera que des avantages.     Proposer des offres multi-éditeurs A partir du moment où OPlibris est autorisé par chaque éditeur à stocker dans un espace commun une partie des données concernant un livre ou son auteur, une base de données large et critérisée se constitue et s’actualise. Il devient alors possible d’imaginer des offres multi-éditeurs par critères géographiques, thématiques, temporels, vers les réseaux de vente, vers des manifestations, vers des points de vente alternatifs ou directement vers le public. Dans ce cadre là, des opérations commerciales ponctuelles comme des sur-remises, ou l’utilisation ponctuelles de mécaniques de dépôt-vente auront via OPlibris une gestion simplifiée et profitables à chacun des éditeurs participants. De plus ils pourront mutualiser les dépenses engendrées par telle ou telle opération.     Mettre à disposition du personnel spécialisé Besoins trop ponctuels, volumes trop faibles ou manque de contacts, il est très difficile pour une petite maison d’édition de pouvoir faire appel autant qu’il serait souhaitable à des prestataires spécialisés qui pourtant apporteraient une véritable valeur ajoutée à leur production : chefs de fabrication, correcteurs, communauty managers, etc.   OPlibris, structuré sous forme de SCIC, sera en capacité, au delà de sa mise à disposition d’outils et de formations, de proposer un fichier de contacts d’intervenants spécialisés sur des missions ponctuelles, à la demande de ses sociétaires. Ils pourront être indépendants et en capacité d’émetre une facture, ou salariés par la SCIC et mis à disposition des utilisateurs d’OPlibris avec une facturation a minima.
 Ainsi OPlibris pourra véritablement revendiquer un écosystème métier bâti sur 3 axes : > Un outil adapté, accessible et évolutif > Un renforcement des compétences de ses utilisateurs > Une mise à disposition en fonction des besoins, de savoirs-faire manquants