Comment êtes-vous devenue assistante familiale ? N.M. : J’ai été assistante maternelle durant 11 ans, j’avais l’habitude d’ouvrir ma maison à d’autres enfants que les miens. J’habite dans l’arrière-pays grassois et des amies autour de moi étaient assistantes familiales. Je les voyais ravies de cette activité et à quel point les enfants s’épanouissaient chez elles. Au fur et à mesure, j’ai eu envie de m’impliquer différemment dans la vie d’un enfant. En 2015, quand mon 3e enfant a eu 9 ans, et avec l’accord de toute ma famille, j’ai demandé mon agrément au Conseil Départemental. Quand avez-vous accueilli pour la première fois un enfant chez vous ? N.M. : En janvier 2016, c’était un petit garçon de 16 mois qui est resté chez nous jusqu’à ses 4 ans et demi. Il faut pouvoir prendre du recul et savoir s’effacer quand le placement prend fin. J’ai ensuite accueilli à nouveau un petit garçon de 16 mois, qui a aujourd’hui presque 2 ans et demi. Chaque accueil est différent. Certains enfants trouvent facilement leur place au sein de la famille d’accueil. D’autres peuvent rencontrer des difficultés de par leur histoire et leur vécu. Que préférez-vous dans votre métier ? N.M. : Le plus beau, c’est de voir arriver chez soi un enfant qui est réservé et ne se sent pas sécurisé, et de le voir s’ouvrir et s’épanouir, devenir confiant. Le regard change, il devient plus solaire. Avec les enfants, on ne triche pas, il n’y a pas un jour pareil. C'est une aventure de chaque jour, ô combien gratifiante et humainement riche. Quelles sont les qualités requises pour exercer cette profession ? N.M. : La bienveillance avant tout, la tolérance et la compréhension, l’écoute et bien sûr des qualités éducatives. Il faut être organisé et mobile, et pouvoir s’investir en temps pour les suivis psychologiques et médicaux, les visites médiatisées avec la famille… Comment se déroule le quotidien ? N.M. : C’est vraiment une vie de famille avec quelqu’un qui a trouvé chez nous un équilibre. Ce petit garçon m’appelle « nanny », il a compris que je ne suis pas le parent. Avec mes enfants, il a une relation de fratrie d’accueil. Le jour où il doit partir, ce sera dur, mais on sera content pour lui. Si on accueille un enfant, c’est avec tout ce que l’on est. Dans votre travail, vous êtes entourée par une équipe pluridisciplinaire… N.M. : Oui, on n’est jamais seul. Je peux m’appuyer sur l’ensemble des équipes -assistante sociale, psychologue, éducatrice, etc.- qui gravitent autour de la prise en charge de l’enfant. Tous ces professionnels sont des personnes ressources. On amène chacun nos connaissances et notre expérience. Ensemble, on cherche des solutions à mettre en place pour le bien-être de l’enfant. Depuis cinq ans, Nathalie Mazzarese exerce le métier d’assistante familiale. Une expérience riche. Comment êtes-vous devenue assistante familiale ? N.M. : J’ai été assistante maternelle durant 11 ans, j’avais l’habitude d’ouvrir ma maison à d’autres enfants que les miens. J’habite dans l’arrière-pays grassois et des amies autour de moi étaient assistantes familiales. Je les voyais ravies de cette activité et à quel point les enfants s’épanouissaient chez elles. Au fur et à mesure, j’ai eu envie de m’impliquer différemment dans la vie d’un enfant. En 2015, quand mon 3e enfant a eu 9 ans, et avec l’accord de toute ma famille, j’ai demandé mon agrément au Conseil Départemental. Quand avez-vous accueilli pour la première fois un enfant chez vous ? N.M. : En janvier 2016, c’était un petit garçon de 16 mois qui est resté chez nous jusqu’à ses 4 ans et demi. Il faut pouvoir prendre du recul et savoir s’effacer quand le placement prend fin. J’ai ensuite accueilli à nouveau un petit garçon de 16 mois, qui a aujourd’hui presque 2 ans et demi. Chaque accueil est différent. Certains enfants trouvent facilement leur place au sein de la famille d’accueil. D’autres peuvent rencontrer des difficultés de par leur histoire et leur vécu. Que préférez-vous dans votre métier ? N.M. : Le plus beau, c’est de voir arriver chez soi un enfant qui est réservé et ne se sent pas sécurisé, et de le voir s’ouvrir et s’épanouir, devenir confiant. Le regard change, il devient plus solaire. Avec les enfants, on ne triche pas, il n’y a pas un jour pareil. C'est une aventure de chaque jour, ô combien gratifiante et humainement riche. Quelles sont les qualités requises pour exercer cette profession ? N.M. : La bienveillance avant tout, la tolérance et la compréhension, l’écoute et bien sûr des qualités éducatives. Il faut être organisé et mobile, et pouvoir s’investir en temps pour les suivis psychologiques et médicaux, les visites médiatisées avec la famille… Comment se déroule le quotidien ? N.M. : C’est vraiment une vie de famille avec quelqu’un qui a trouvé chez nous un équilibre. Ce petit garçon m’appelle « nanny », il a compris que je ne suis pas le parent. Avec mes enfants, il a une relation de fratrie d’accueil. Le jour où il doit partir, ce sera dur, mais on sera content pour lui. Si on accueille un enfant, c’est avec tout ce que l’on est. Dans votre travail, vous êtes entourée par une équipe pluridisciplinaire… N.M. : Oui, on n’est jamais seul. Je peux m’appuyer sur l’ensemble des équipes -assistante sociale, psychologue, éducatrice, etc.- qui gravitent autour de la prise en charge de l’enfant. Tous ces professionnels sont des personnes ressources. On amène chacun nos connaissances et notre expérience. Ensemble, on cherche des solutions à mettre en place pour le bien-être de l’enfant.