Comment avez-vous démarré l’Ultra-Trail ? G.G. : J’ai commencé par le sport très jeune, avec le ski puis le VTT. J’avais le rêve de devenir professionnel dans le vélo, mais je me suis blessé. En 2011, je faisais des études d’ingénierie en géologie à Grenoble. Je n’avais pas beaucoup de temps et la course à pied a été pour moi un moyen de faire du sport facilement. Au départ je faisais une demi-heure et j’étais fatigué parce que je ne savais pas bien courir. Petit à petit, je me suis pris au jeu en augmentant la durée, les distances, et je suis passé à la compétition. A quel moment vous êtes-vous lancé dans la compétition ? G.G. : En 2011 avec le trail du Moulinet, une course de 20 km au-dessus de Sospel. En 2015, j’ai fait un premier 50 km autour du Mont Blanc. J’ai fini 3e et ça a été un déclic. Il y avait un niveau international, je me suis dit que j’allais pouvoir faire quelque chose dans cette discipline. Je suis passé professionnel la même année. Vous avez remporté l’Ultra-Trail Côte d’Azur Mercantour (UTCAM) 2020. Quel souvenir gardez-vous de cette course ? G.G. : Elle est difficile. On a un terrain de jeu qui est vraiment demandeur. La plupart des gens considèrent que les Alpes du Sud ne sont pas vraiment les Alpes, et ils sont surpris quand ils viennent courir chez nous. Ce n’est pas parce que nos montagnes ne montent pas à 4000 mètres qu’elles ne sont pas redoutables. La course de l’UTCAM, il faut la prendre avec humilité. Au début, les terrains ne sont pas très techniques ni usants. Mais à partir de Roquebillière, quand on rentre dans la Vésubie, cela devient des montagnes russes et il faut gérer. Si l’on n’est pas humble, on ne voit généralement pas souvent la ligne d’arrivée. Votre compagne Katie Schide est arrivée 7e de l’UTCAM l’an dernier, et 1re chez les dames. Est-ce une force d’être en couple avec une traileuse ? G.G. : Cela fait presque 5 ans que l’on s’est rencontrés et que l’on court ensemble sur les mêmes courses, et des fois ensemble en duo. Cela apporte de l’énergie au quotidien et du sens à ce que l’on fait. On partage la même chose et c’est vraiment productif de pouvoir partager nos motivations. Comment vous préparez-vous pour les compétitions ? G.G. : Physiquement c’est entre 25h et 35h d’entrainement par semaine. En hiver, je fais environ 80 % de ski de randonnée et 20 % de course à pied. En été, j’alterne entre la course à pied en montagne et le vélo. L’alimentation est importante aussi, même cruciale. Quelles sont vos attentes pour l’UTCAM 2021 ? G.G. : L’important cette année sera de revoir un événement fleurir en Vésubie avec des gens contents. La compétition passera un peu au second plan. A 30 ans, Germain Grangier est l’un des meilleurs ultra traileurs du moment. Vainqueur de l’Ultra-Trail Côte d’Azur Mercantour en 2020, le champion azuréen sera à nouveau au départ de cette mythique course en juillet prochain. Comment avez-vous démarré l’Ultra-Trail ? G.G. : J’ai commencé par le sport très jeune, avec le ski puis le VTT. J’avais le rêve de devenir professionnel dans le vélo, mais je me suis blessé. En 2011, je faisais des études d’ingénierie en géologie à Grenoble. Je n’avais pas beaucoup de temps et la course à pied a été pour moi un moyen de faire du sport facilement. Au départ je faisais une demi-heure et j’étais fatigué parce que je ne savais pas bien courir. Petit à petit, je me suis pris au jeu en augmentant la durée, les distances, et je suis passé à la compétition. A quel moment vous êtes-vous lancé dans la compétition ? G.G. : En 2011 avec le trail du Moulinet, une course de 20 km au-dessus de Sospel. En 2015, j’ai fait un premier 50 km autour du Mont Blanc. J’ai fini 3e et ça a été un déclic. Il y avait un niveau international, je me suis dit que j’allais pouvoir faire quelque chose dans cette discipline. Je suis passé professionnel la même année. Vous avez remporté l’Ultra-Trail Côte d’Azur Mercantour (UTCAM) 2020. Quel souvenir gardez-vous de cette course ? G.G. : Elle est difficile. On a un terrain de jeu qui est vraiment demandeur. La plupart des gens considèrent que les Alpes du Sud ne sont pas vraiment les Alpes, et ils sont surpris quand ils viennent courir chez nous. Ce n’est pas parce que nos montagnes ne montent pas à 4000 mètres qu’elles ne sont pas redoutables. La course de l’UTCAM, il faut la prendre avec humilité. Au début, les terrains ne sont pas très techniques ni usants. Mais à partir de Roquebillière, quand on rentre dans la Vésubie, cela devient des montagnes russes et il faut gérer. Si l’on n’est pas humble, on ne voit généralement pas souvent la ligne d’arrivée. Votre compagne Katie Schide est arrivée 7e de l’UTCAM l’an dernier, et 1re chez les dames. Est-ce une force d’être en couple avec une traileuse ? G.G. : Cela fait presque 5 ans que l’on s’est rencontrés et que l’on court ensemble sur les mêmes courses, et des fois ensemble en duo. Cela apporte de l’énergie au quotidien et du sens à ce que l’on fait. On partage la même chose et c’est vraiment productif de pouvoir partager nos motivations. Comment vous préparez-vous pour les compétitions ? G.G. : Physiquement c’est entre 25h et 35h d’entrainement par semaine. En hiver, je fais environ 80 % de ski de randonnée et 20 % de course à pied. En été, j’alterne entre la course à pied en montagne et le vélo. L’alimentation est importante aussi, même cruciale. Quelles sont vos attentes pour l’UTCAM 2021 ? G.G. : L’important cette année sera de revoir un événement fleurir en Vésubie avec des gens contents. La compétition passera un peu au second plan.