On a tous besoin de bonheur, de plaisirs, de moments de détente à partager en ces temps de crise. N’en jetez plus, la coupe est pleine de ces tracas. Mais justement, en parlant de coupe, si l’on buvait celle des meilleurs rosés de Provence ? Si on partageait ces délicieux breuvages avec toutes celles et tous ceux qui sont générateurs d’optimisme ? Nos producteurs, nos vignerons, nos cavistes, nos commerciaux, les petites mains qui taillent la vigne l’hiver venu, celles qui vendangent en fin d’été… Tous réunis pour élaborer les meilleurs vins possibles et les faire déguster dans le monde entier. Tous ceux qui, dans les terroirs des Côtes de Provence, des Coteaux Varois, du Bandol, aiment leur métier, leur village ou leur campagne, mais aiment avant tout l’humain, l’autre, celui ou celle croisé au détour d’un sillon, dans une cave ou sur un stand de dégustation. Parce que l’humain, c’est aussi celui qui souffre, le malade qu’on visite, l’Ukrainien qu’on accueille, le migrant qu’on soutient, le chômeur qu’on emploie, l’ami qu’on n’oublie pas. Chacun des modestes maillons de la chaine du rosé en Provence y a contribué ces derniers mois, ces dernières années. Ici et là, le plus souvent anonymement, les femmes et les hommes du monde viticole varois, azuréen et provençal ont donné ce coup de main qui leur semble naturel, parce que justement, la nature les a comblés en leur offrant comme raison de vivre la vigne et ce vin qui illumine les tables. Solidaires et généreux comme le nectar qu’ils produisent, nos producteurs de rosés ont le cœur comme le soleil de Méditerranée, rayonnant et puissant, tellement chaud parfois, mais réconfortant pour ceux qui ont besoin, de temps en temps, de cette chaleur dans leur vie. Alors buvez, avec modération bien sûr, mais buvez, à la santé d’un monde de paix, où le rosé sera encore et toujours le liquide le mieux partagé… et le mieux réussi, foi d’un viticulteur varois !