Le magazine AlterMag-1

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Qu’aimerais-tu que les gens conservent de ton récit ?Daisy Jacobs : J’aimerai que ceux qui regardent mon film y retrouvent un peu leur propre histoire et se disent c’est leur histoire qui est racontée aux autres. J’espère que ce récit encourage la compassion et, au final, le pardon. C’est important pour moi, au delà de mon travail d’animation d’avoir un message sous-jacent. Mes films jouent avec des thèmes sérieux, comme la misogynie (« Don Justino »), les inégalités sociales (« Tosh »), la décomposition de la famille (« The Full Story »), mais j’essaie toujours de raconter mes histoires d’une façon fraîche et entraînante.Combien as-tu mis de temps pour réaliser ce film ?Daisy Jacobs : L’animation m’a pris six mois et pratiquement un an en tout, du script à la post-production. Je l’ai fait pendant ma deuxième année à la « National Film and Télévision School » où j’ai pu réunir une équipe d’étudiants d’autres disciplines, comme le cinéma, la musique et le son. En travaillant tous sur mon film, on a pu créer les mêmes conditions que dans l’industrie de l’animation.Quand et comment as-tu commencé à travailler avec ce principe de stop motion fait de dessin à la main en grandeur nature ? Quels problèmes as-tu eu à résoudre avec cette technique ?Daisy Jacobs : Je m’étais déjà essayée à ce principe de « grandeur nature » l’année précédente, probablement parce que j’ai toujours aimé peindre sur de grands formats et que ça m’a semblé logique d’animer de cette façon.Pour « The Bigger Picture », j’ai voulu rajouter des éléments en 3D et c’est devenu possible lorsque Chris Wilder s’est mis à animer avec moi : il animait les mains, les jambes et les accessoires, moi j’animais les personnages peints en grandeur nature.On ne pré-dessinait pas les formes ; on démarrait d’un côté du mur et on peignait direct jusqu’à l’autre bout. Ca peut sembler un peu « sauvage » comme approche mais on essayait de se cadrer dans une sorte de beauté. On souhaitait créer une impression de mouvement fluide, pas du tout une reproduction «mécanique ». Qu’aimerais-tu que les gens conservent de ton récit ? Daisy Jacobs : J’aimerai que ceux qui regardent mon film y retrouvent un peu leur propre histoire et se disent c’est leur histoire qui est racontée aux autres. J’espère que ce récit encourage la compassion et, au final, le pardon. C’est important pour moi, au delà de mon travail d’animation d’avoir un message sous-jacent. Mes films jouent avec des thèmes sérieux, comme la misogynie (« Don Justino »), les inégalités sociales (« Tosh »), la décomposition de la famille (« The Full Story »), mais j’essaie toujours de raconter mes histoires d’une façon fraîche et entraînante. Combien as-tu mis de temps pour réaliser ce film ? Daisy Jacobs : L’animation m’a pris six mois et pratiquement un an en tout, du script à la post-production. Je l’ai fait pendant ma deuxième année à la « National Film and Télévision School » où j’ai pu réunir une équipe d’étudiants d’autres disciplines, comme le cinéma, la musique et le son. En travaillant tous sur mon film, on a pu créer les mêmes conditions que dans l’industrie de l’animation. Quand et comment as-tu commencé à travailler avec ce principe de stop motion fait de dessin à la main en grandeur nature ? Quels problèmes as-tu eu à résoudre avec cette technique ? Daisy Jacobs : Je m’étais déjà essayée à ce principe de « grandeur nature » l’année précédente, probablement parce que j’ai toujours aimé peindre sur de grands formats et que ça m’a semblé logique d’animer de cette façon. Pour « The Bigger Picture », j’ai voulu rajouter des éléments en 3D et c’est devenu possible lorsque Chris Wilder s’est mis à animer avec moi : il animait les mains, les jambes et les accessoires, moi j’animais les personnages peints en grandeur nature. On ne pré-dessinait pas les formes ; on démarrait d’un côté du mur et on peignait direct jusqu’à l’autre bout. Ca peut sembler un peu « sauvage » comme approche mais on essayait de se cadrer dans une sorte de beauté. On souhaitait créer une impression de mouvement fluide, pas du tout une reproduction «mécanique ».