Je faisais de la cuisine lozérienne, de terroir, la viande de pays, il y a de la très bonne viande de bœuf, de la très bonne viande de mouton, de la très bonne viande de porc, après les légumes, c'est les légumes de tout le monde. Et puis, des bons fromages, de la bonne charcuterie, donc tout le monde se régale. Mes clients s'accommodent très bien de ma cuisine, de NOTRE cuisine maintenant, avec mon fils. Il faut sauvegarder la Margeride. C’est un territoire exceptionnel. On est entre l’Aubrac et la Margeride, ce réservoir incroyable de produits sauvages. On trouve des myrtilles, des fraises des bois, des framboises, des mûres, des cèpes, des girolles, tous les champignons en quantité extraordinaire. Il faut préserver ces territoires sauvages. Pour le moment, on parle peu de la Margeride, ce vivier tellement sauvage, alors que l’Aubrac est hyper médiatisé. Je suis né ici. Mon père était cuisinier, j’ai grandi dans la cuisine, je suis cuisinier. Mais c’est un peu un mythe, ça ne suffit pas. Moi, je suis amoureux de ma maison. Pour intéresser les personnes qui viennent chez nous, il faut leur raconter une histoire, il faut porter de l’intérêt aux gens et travailler des produits en gardant le lien avec le territoire.